EN BREF – Le festival Holocène tiendra sa deuxième édition du 27 février au 3 mars 2018 dans différentes salles de l’agglomération grenobloise. Plus courte et plus resserrée sur les styles, elle n’en propose pas moins une programmation diverse, entre pop et hip-hop, soirée électro de rigueur et premier pas vers le metal, avec en tête d’affiche le groupe mythique Cannibal Corpse.
Après une première édition couronnée de succès, le festival Holocène, plus que jamais tourné vers les musiques actuelles, reviendra enchanter (ou bousculer) les oreilles des Isérois du 27 février au 3 mars 2018, dans plusieurs salles de l’agglomération grenobloise : La Belle Électrique, L’Heure bleue et Alpexpo.
L’un des mots d’ordre de cette deuxième édition ? « Resserrer ». Le festival s’étend ainsi sur cinq jours en 2018, contre le double en 2017 ; ceci « pour avoir plus d’impact et de densité », explique Sylvain Nguyen de la société Le Périscope, créatrice d’Holocène et coorganisatrice de l’édition 2018.
La grande soirée électro toujours au programme
Resserrement aussi autour des styles musicaux représentés. « L’artistique va un peu plus se préciser », confie encore Sylvain Nguyen. Le fruit d’une « interrogation » née de sa première édition, amenant Holocène à vouloir se concentrer sur des styles « qui s’accordent mieux ensemble ».
Grand succès de l’année dernière, la soirée électro est toujours au programme. Et ceci d’autant plus que la société Allo Floride, partenaire de la nuit électro Crossover Winter de 2017, a rejoint Le Périscope pour coproduire l’ensemble du festival. Un grand changement et une « rencontre humaine autour des mêmes valeurs », se réjouit Sylvain Nguyen.
Un premier pas vers le metal
Sur les 1 000 visiteurs mobilisés par Holocène l’année dernière, la moitié s’était rendue à la soirée électro. Un enjeu majeur en somme, mais il n’est pas question pour les organisateurs de ne se concentrer que sur l’électro. La diversité reste de mise. Pop et hip-hop ont toujours leur place, de même qu’un nouveau venu : le metal.
Le 1er mars 2018, la Belle électrique verra ainsi défiler sur scène le groupe lyonnais In Arkadia et deux groupes américains : The Black Dahlia Murder et les mythiques Cannibal Corpse. Pour Le Périscope, cette programmation constitue un « premier pas vers ce public, en espérant que tout se passe bien pour y aller de manière plus importante sur les éditions suivantes ».
Un ancrage local… pour un rayonnement national ?
À l’orée de sa deuxième édition, Holocène ne cache pas ses ambitions. Retours positifs du public et des collègues, renouvellement des partenariats, intérêt des artistes et des tourneurs… « On a senti qu’il y avait un fort potentiel de développement du festival et l’on veut aller plus loin. » Plus loin, en matière de fréquentation, mais aussi en irradiant au-delà de l’agglomération, avant un rayonnement national.
Holocène n’en demeure pas moins un festival ancré dans son territoire : l’implication de la scène locale continue à faire partie de son ADN, aux côtés d’artistes nationaux et internationaux. Et, cette année, le festival a bien l’intention de travailler avec la monnaie locale le Cairn, tant dans son activité restauration qu’auprès de ses partenaires ou salariés qui le désireraient.