EN BREF – Christophe Ferrari, président de la Métro, Éric Piolle, maire de Grenoble, et Fabrice Hugelé, président de l’office de tourisme Grenoble-Alpes Métropole inauguraient ce jeudi 14 décembre les locaux rénovés abritant l’office de tourisme et la Maison de la montagne de Grenoble. L’occasion de prôner la coopération et de fixer les ambitions touristiques de demain pour le territoire.
Fabrice Hugelé, président de l’office de tourisme Grenoble-Alpes Métropole, le rappelle : la ville de Grenoble a été la première à créer un syndicat d’initiative… en 1889. « C’est dire la tradition d’hospitalité de ce territoire ! », insiste-t-il, aux côté du maire de Grenoble Éric Piolle et du président de la Métro Christophe Ferrari, à l’occasion de l’inauguration des locaux rénovés de l’office de tourisme, rue de la République à Grenoble, ce jeudi 14 décembre.
L’office de tourisme partage ses locaux avec un autre lieu clé, la Maison de la montagne. Le symbole d’une coopération entre acteurs d’un même territoire : depuis le 1er janvier 2015, la compétence tourisme relève en effet de la Métropole, tandis que la Maison de la montagne dont les guides et gardiens de refuge sont partenaires reste gérée par la Ville de Grenoble.
Suite à sa prise de possession d’une partie des locaux en mars 2017, l’office a enregistré une très nette augmentation de la fréquentation. En l’espace d’une dizaine de mois, environ 15 000 personnes ont ainsi franchi ses portes.
Des travaux de « mise en vie et mise en scène »
Débutés en janvier 2016, les travaux de rénovation du bâtiment concernaient tout autant sa façade extérieure que son hall principal et son sol, voués à la scénographie d’un lieu. Une « mise en vie et en scène de cet établissement encore plus tourné vers son écosystème », ainsi que le résume Fabrice Hugelé. Coût total de l’opération ? 1,54 million d’euros, partagés entre la Ville (à hauteur de 52 %) et la Métro (48 %).
« Ces travaux sont l’occasion de marquer un virage, une nouvelle coopération et un nouvel état d’esprit pour le portage du territoire grenoblois », note Éric Piolle. Qui plaide pour un renforcement des liens entre la ville et la montagne autant que pour un « tourisme zéro carbone » et une relation respectueuse à la nature. En ne manquant pas de rappeler que Grenoble a récemment obtenu le label Ville d’art et d’histoire.
Christophe Ferrari fixe les objectifs futurs
Côté Métropole, si Christophe Ferrari se dit « bluffé » par les travaux réalisés, il veut à présent se tourner vers l’avenir. Ses objectifs ? Le développement du tourisme d’affaire, ou encore du tourisme scientifique et industriel.
Le président de La Métro le clame : il désire « un outil au service du rayonnement territorial, au service du partage de ce que nous avons de plus beau dans ce territoire – nos paysages – mais aussi sur ce que nous fabriquons, les hommes et les femmes qui y vivent ! »
Autre objectif : développer le numérique. Fabrice Hugelé en a d’ailleurs profité pour faire un appel du pied à Christophe Ferrari.
Et s’est fendu au passage d’un joli lapsus : « Nous avons besoin d’enfoncer le “flou” sur cet outil numérique. » En retard dans le domaine ? Le président de Grenoble-Alpes Métropole l’admet à demi-mot, évoquant la nécessité de « diversifier les modes d’information et l’outil numérique, surtout dans un environnement particulièrement dynamique sur ce sujet-là ».
« Promouvoir ce territoire […] se fera autour d’une marque »
Mais Christophe Ferrari veut avant tout mettre en avant la coopération, maître-mot des discours.
« Ce qui nous réunit, c’est l’amour de notre territoire, de ce que l’on crée, des initiatives citoyennes, de la culture, du sport… C’est tout cela que nous aimons partager. C’est aussi dans notre ADN », lance-t-il, volontiers lyrique.
Une coopération autour d’un marketing territorial ? Le président de la Métro le mentionne sans tabou : « Promouvoir ce territoire et ce que nous sommes, cela se fera autour d’une marque. » À l’image des voisins savoyards de Savoie Mont Blanc… ou de celle du Département de l’Isère Alpes Is(h)ere ?