Auvergne Rhône-Alpes ambitionne de devenir la première région de France pour la pratique du tennis. Et Laurent Wauquiez y met les moyens. Il vient de signer une convention avec la fédération française de tennis au terme de laquelle 6,3 millions d’euros ont été débloqués pour aider les clubs de la région.
La Région va investir 4,5 million d’euros pendant trois ans pour développer la pratique du tennis en Auvergne Rhône-Alpes. Quand, de son côté, la fédération française de tennis – la plus riche association sportive de France – va débloquer 1,8 million d’euros.
La convention signée entre les deux parties vise à venir en aide aux clubs locaux pour « consolider et promouvoir la pratique du tennis dans la région », soulignent les services de la Région dans un communiqué.
En tout, ce sont donc 6,3 millions d’euros qui vont être alloués d’ici 2020 et qui iront au financement d’infrastructures comme la couverture de courts, la rénovation de terrains ou le développement de sites en terre battue. Premiers bénéficiaires de cette « aide inédite pour une région », les clubs de Montmélian (Savoie), Prévessin-Moëns (Ain), Les Vans (Ardèche), Saint-Bonnet-Près-Rioms (Puy-de-Dôme) et Riorges (Loire) pour un montant total de 650 000 euros.
Auvergne Rhône-Alpes candidate au titre de la première région de France
De quoi concourir au titre de première région de France de la deuxième fédération sportive de l’Hexagone ? Forte de mille clubs (sur 7 000 en France) et 130 000 licenciés (sur un million), Auvergne Rhône-Alpes en tout cas s’y emploie. Elle s’est vu attribuer le premier tour de la Coupe Davis, du 2 au 4 février prochain à Albertville. La Région est également le premier partenaire de l’Open Parc Auvergne-Rhône-Alpes, créé en 2017.
Pour la première édition de ce tournoi, elle avait en effet mis 500 000 euros sur la table, entre encarts publicitaires, places réservées, loges et pavillon privatifs. Un marché pas au goût de l’association des Contribuables actifs du Lyonnais (Canol) qui a saisi le juge administratif pour en demander l’annulation.
PC