Damien Guiguet, le maire UDI de Meylan a annoncé ce samedi 14 octobre sur son compte Facebook qu’il avait remis, jeudi 12 octobre, sa démission au préfet de l’Isère qui l’a acceptée. L’édile avait été désavoué par la fronde de treize élus de sa propre majorité, lesquels n’avaient pas voté le budget de la ville de Meylan lors du conseil municipal du 20 mars 2017.
Damien Guiguet lors de la déclaration de la remise en jeu de son mandat. © Joël Kermabon – Place Gre’net
C’est chose faite, Damien Guiguet, désormais ex-maire UDI de la ville de Meylan, a remis, comme il s’y était engagé, sa démission au préfet de l’Isère ce jeudi 12 octobre. C’est du moins ce qu’a annoncé l’édile meylanais sur son compte Facebook ce samedi 14 octobre.
Voilà qui met un terme au feuilleton qui dure depuis le conseil municipal du 20 mars 2017. Au cours de ce dernier, treize conseillers frondeurs de sa propre majorité avaient voté contre le budget de la ville.
C’est donc au premier adjoint Jean-Claude Peyrin que revient la tâche d’assurer l’intérim, Damien Guiguet étant pour sa part convaincu « qu’il poursuivra l’action qu”[ils ont] menée ensemble ». L’ex-maire continuera, quant à lui, à siéger au conseil municipal de Meylan mais en qualité de simple conseiller municipal.
« Des influences souterraines médiocres inspirées par la rancœur »
« C’est avec un pincement au cœur, mais soucieux d’abord de l’intérêt de Meylan, que je renonce à un mandat qui m’a fait vivre une des périodes les plus exaltantes de ma vie », commence par exposer Damien Guiguet dans son long billet. « Meylan est une ville extraordinaire, j’ai eu beaucoup de chance d’en être le maire et de pouvoir agir pendant ces deux années intenses », ajoute-t-il encore.
Pour autant, si ce dernier déclare ne ressentir aucune acrimonie, il n’en déplore pas moins « les coups bas » qu’il a dû encaisser.
L’ancien maire n’hésite pas à évoquer « [les] intérêts personnels, [le] sectarisme de certains, leurs arrières pensées, [les] influences souterraines médiocres inspirées par la rancœur » qui ont conduit à cette situation.
Mais il l’assure, « redevenu simple conseiller municipal, [il] veiller[a] à ce que ce modèle meylanais ne soit pas remis en cause et sai[t] que les Meylanais seront vigilants ! Je connais leur capacité à se mobiliser pour leur ville et pour les valeurs humanistes qui sont les leurs. Ils pourront compter sur moi pour être à leur écoute et à leurs côtés », déclare-t-il.
Son souhait le plus cher ? Que le conseil municipal puisse retrouver « un fonctionnement normal, digne, autour d’un maire solide, expérimenté qui connaisse bien les dossiers métropolitains, départementaux et régionaux […] Si tel n’était pas le cas, alors il faudrait retourner devant les électeurs », finit par conclure… le conseiller municipal.
JK