Le personnel et les parents d’élèves du collège grenoblois Aimé Césaire appelaient à un rassemblement devant le Rectorat de Grenoble, place Bir-Hakeim ce jeudi 6 juillet à 9 heures. Leur objectif ? Dénoncer une réduction du personnel qui « met en péril le service public d’éducation ».
Une petite trentaine de personnes étaient rassemblées ce jeudi matin devant le rectorat de Grenoble : des parents d’élèves et des enseignants, respectivement soutenus par la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) et la Fédération syndicale unitaire (FSU).
Le motif de leur action ? Ils ont été informés, durant le dernier conseil d’administration du collège Aimé Césaire, « d’une réduction inquiétante des moyens humains en vie scolaire qui s’ajoute à des classes surchargées pour la rentrée à venir ».
La mixité sociale menacée par les baisses d’effectifs ?
Personnel et parents d’élèves auraient ainsi appris que l’établissement n’aurait plus de CPE (Conseiller principal d’éducation) à temps complet, et verrait ses effectifs amputés d’un poste de surveillant. Et ceci alors que les effectifs des classes sont en augmentation. « Nous ne pouvons sereinement appréhender le rentrée prochaine dans de telles conditions », expliquent-ils.
Une inquiétude d’autant plus forte que le collège Aimé Césaire a vu la « mixité sociale de projet » devenir une « réalité au sein du collège », selon eux. En 2015, le principal de l’établissement Jacques Delforge s’en réjouissait déjà. Cette mixité est-elle menacée par les coupes dans le personnel ? « Sans moyens, elle ne peut vivre », assènent les protestataires.
Une délégation a été reçue dans les bureaux de l’administration rectorale, où il lui a été assuré qu” « une attention particulière » allait être portée à ses revendications.