L’hiver 2016 – 2017 n’a pas été mauvais pour tout le monde. Les aléas climatiques, et notamment le manque de précipitations neigeuses, font les choux gras des professionnels de l’enneigement artificiel. En France, le leader de la neige de culture, filiale du groupe italien TechnoAlpin, se frotte les mains.
En 2016, plus de 56 millions d’euros ont été investis en France dans le marché dans la neige de culture. Soit 34,5 % de plus qu’en 2015 et 8 % d’augmentation par rapport à la moyenne des dix dernières années. La raison de cette progression ? Des débuts de saison difficiles qui ont poussé les stations à investir plus ou moins massivement dans les canons à neige. Mais pas seulement. En France, les politiques publiques y sont allées de leur “coup de pouce”.
La Région Auvergne – Rhône-Alpes en tête qui a fait de la neige de culture une de ses priorités, en engageant 10 millions d’euros en 2016. Sur l’ensemble du mandat, ce sont 25 millions d’euros qui devraient être consacrés au développement de l’enneigement artificiel. Et l’équivalent du côté du Département de l’Isère, qui a annoncé abonder à hauteur d’un euro pour chaque euro investi par la Région.
1 350 enneigeurs vendus en France en 2016
Les industriels ont vite compris tout l’intérêt qu’ils avaient à faire pousser cet l’or blanc qui ne tombe pas (plus ?) du ciel. En France, TechnoAlpin, avec un chiffre d’affaires de 33,5 millions d’euros en 2016 – 2017 et 75 % de parts de marché, a vendu 1 350 canons en 2016, perches et ventilateurs confondus. A l’échelle du groupe (194 millions d’euros de chiffre d’affaires), ce sont 5 225 enneigeurs qui ont été distribués.
2017 devrait continuer sur cette lancée. D’autant que, pour relancer l’économie, le gouvernement y est aussi allé de ses mesures en reconduisant celle en faveur de l’investissement productif, qui permet de sur-amortir les investissements en biens d’équipement.
PC