La filiale d’EDF Réseau de transport d’électricité (RTE) dresse le bilan électrique 2016 de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Y apparaît une consommation stable dans une région où la production d’électricité est excédentaire. Et la volonté pour l’entreprise de renforcer ses investissements.
RTE note que, si la consommation régionale en électricité demeure stable, elle est en baisse au sein des PME et PMI. Une baisse compensée par la hausse de consommation dans le grande industrie, en particulier dans les domaines de la chimie, parachimie, sidérurgie et métallurgie. Les particuliers représentent pour leur part 42 % de la consommation globale.
Une production excédentaire marquée par la hausse des énergies renouvelables
En matière de production, la région Auvergne-Rhône-Alpes couvre 1,6 fois sa consommation. « L’excédent est acheminé vers des régions importatrices en électricité », note RTE, qui décrit ainsi une région « exportatrice et solidaire ».
L’entreprise indique que la production nucléaire marque une baisse notable (17,5 %) par rapport à l’année 2015. A contrario, les productions hydrauliques, éoliennes et solaires sont en hausse, respectivement de 8,7 et 3 %. « Les filières renouvelables couvrent 41,6 % de la consommation d’électricité », chiffre RTE.
Une hausse de 20 % des investissements
Réseau de transport d’électricité fait encore valoir l’augmentation de 20 % des investissements sur la région, passant de 205 à 249 millions d’euros entre 2015 et 2016. Des investissements autour du renforcement d’infrastructures et de réseaux, « ainsi que par l’accueil de nouvelles sources d’énergies renouvelables ».
« En Isère, RTE renforce son réseau pour accueillir de nouvelles sources d’énergies renouvelables en raccordant la nouvelle centrale hydraulique de Gavet, et accompagne le développement économique de l’agglomération grenobloise avec le raccordement de ST Micro à Crolles prévu en 2018 », fait savoir l’entreprise.
Une collaboration avec la jeune pousse Hikob
Autre implication iséroise : RTE annonce sa collaboration avec la jeune pousse Hikob. Si le siège social de l’entreprise est basé à Villeurbanne, son centre recherche & développement est pour sa part situé à Meylan.
Sa mission ? « Concevoir et de développer des systèmes d’acquisition de données sans fil, autonomes et multi-points pour aller chercher des informations, exploitables et utiles, sur le terrain et offrir l’expérience du réel ». Et en l’occurrence, précise RTE, un système de surveillance des lignes aériennes permettant de récupérer des données sur les variables climatiques.