FOCUS - Grenoble à cœur ne désarme pas. Toujours opposée au projet Cœurs de ville cœurs de Métropole (CVCM) de la Métro, l'association porte devant le tribunal administratif de Grenoble un recours pour entraver les travaux, sur le point de débuter. Et obtenir, dans un second temps peut-être, la remise en cause du projet dans sa forme actuelle.
Le bras de fer continue, et Grenoble à cœur n'a pas l'intention de fléchir. Opposé au projet Cœurs de ville cœurs de Métropole (CVCM) porté par la Métro, le collectif vient de changer de statut pour se constituer en association loi 1901. Et annonce le dépôt d'un recours devant le tribunal administratif de Grenoble, dans l'espoir de bloquer les travaux qui doivent commencer sous peu.
Olivier, secrétaire de l'association Grenoble à cœur, l'affirme : « Ça n'a jamais été l'objectif de l'association de déposer un recours. Nous avions demandé un moratoire d'un an pour que soit faite l'étude des conséquences du projet CVCM, et que soit étudiée l'alternative que nous proposons. Cette demande a été refusée. Et quand il n'y a ni concertation ni écoute, ça se termine malheureusement au tribunal. »
Déposé le lundi 3 avril, le recours est porté par Grenoble à cœur mais aussi, insiste l'association, par 119 requérants individuels : « des habitants, des commerçants, des professions libérales et des artisans ». 119 personnes censées représenter Grenoble, des grands boulevards jusqu'aux quais de Saint-Laurent.
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