L’Institut de recherche technologique (IRT) Nanoelec annonce le déploiement de son programme Easytech, piloté par le pôle de compétitivité Minalogic, sur l’ensemble de la région Auvergne – Rhône Alpes. A la clé, un « accompagnement sur mesure » pour les entreprises de ce territoire.
Créé en 2012, le programme Easytech comptait jusqu’ici pour partenaires le CEA, Grenoble INP et Cap’tronic. Ils sont rejoints par l’Insa Lyon, Inria, Telecom Saint-Étienne, le laboratoire Hubert Curien et l’Institut d’Optique Graduate School de Lyon. En attendant de nouveaux partenariats dans les mois à venir.
10,7 millions d’euros de budget Recherche et développement depuis 2012
« Le programme Easytech permet aux entreprises d’intégrer des technologies numériques dans leurs produits, grâce à un accompagnement sur mesure et un soutien financier », décrivent les services de Minalogic. Un programme « pragmatique et efficace » qui s’adresse aux PME de tous secteurs d’activité sur l’ensemble de la France.
Depuis son lancement en 2012, précise Minalogic, « 167 contrats ont été signés, représentant un budget total de R&D de 10,7 millions d’euros, dont 3,8 millions d’euros de subventions de l’IRT Nanoelec et des collectivités locales ». 318 entreprises sont entrées dans le programme, qui a permis la mise au point de 31 projets commercialisés ou en voie de commercialisation.
Un programme soutenu par les collectivités locales
L’élargissement du programme à l’échelle régionale n’est pas seulement géographique. Les nouveaux laboratoires partenaires permettent une diversification thématique d’Easytech, jusqu’ici centrée sur la micro-électronique. Désormais, la micro-nanoélectronique, le logiciel et l’optique-photonique font également partie de ses zones d’expertise.
Cet élargissement est soutenu par la Région Auvergne-Rhône Alpes et plusieurs collectivités locales : la Métro, le Grésivaudan, le Pays Voironnais, Porte de l’Isère, Saint-Étienne Métropole et Valence-Romans Agglo. Un partenariat qui permet aux entreprises, en fonction de leur situation géographique, de bénéficier d’un financement allant de 40 % à 50 % dans le cadre du programme.