Les dégradations commises dans la permanence des Républicains à Grenoble dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 mars relancent la question de la vidéo-protection. Alors que le maire Eric Piolle a fait de la suppression des caméras de vidéo-surveillance une des premières mesures de son mandat, les différentes formations politiques montent tour à tour au créneau.
Dans la foulée du saccage de leur local, les Républicains ont été les premiers à dégainer. Le groupe Rassemblement de gauche et de progrès à la ville de Grenoble lui emboîte le pas. Condamnant un « acte inadmissible », le groupe d’opposition municipale réclame dans un communiqué que les locaux des partis soient protégés, tout comme « les permanents qui y travaillent et les militants qui s’y réunissent ».
En un an, le local du parti socialiste à Grenoble a été la cible de quatorze faits de dégradations. Parfois particulièrement violents, puisque dans la nuit du 22 au 23 mai 2016, la permanence du PS avait subi des tirs à balles réelles. La protection a‑t-elle été renforcée depuis ? Visiblement non…
L’opposition de gauche réclame une réflexion sur la vidéo-protection
« Notre groupe avait saisi par courrier le maire de Grenoble, lorsque des dégradations et inscriptions injurieuses inadmissibles ont touché pour la quatorzième fois en un an les locaux de la fédération du parti socialiste de l’Isère, pointe le groupe dans un communiqué. A ce jour, les courriers envoyés au maire de Grenoble par notre groupe et la fédération de l’Isère du parti socialiste sont restés sans réponse ni action concrète. »
De quoi relancer le débat de la vidéo-surveillance, l’opposition de gauche réclamant qu’une réflexion soit engagée « sans plus attendre sur l’installation de la vidéo-protection sur les sites sensibles de Grenoble ».
PC