FOCUS – Le bailleur social SDH et la fédération de protection de l’environnement Frapna ont signé une convention de partenariat le mercredi 15 mars à Échirolles. Une démarche s’inscrivant dans une logique de développement durable, qui prévoit la mise en place d’un jardin partagé dans la résidence des Valérianes à Saint-Martin‑d’Hères.
Un pas de plus dans le domaine de l’habitat durable. Pour la quatrième année consécutive, la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (Frapna Isère) et la Société dauphinoise pour l’habitat (SDH), ont signé une convention de partenariat, le 15 mars à Échirolles. Un partenariat, dont l’esprit cadre avec la devise de la Frapna « réconcilier l’homme et son environnement », que le bailleur social isérois est le seul à avoir conclu avec l’association.
De gauche à droite : Gérard Auchère et Sophie d’Herbomez-Provost, respectivement, trésorier et vice-présidente de la Frapna ; Patricia Dudonné et Bertrand Converso, respectivement directrice et président de la SDH. © H.Foglar – Frapna
Le bailleur social avait déjà noué des partenariats dans le domaine de l’énergie durable pour l’habitat. Cette fois, la coopération avec l’association environnementale voit plus loin encore, avec pour objectif de « consolider le volet biodiversité » dans la gestion des parcs existants et pour les projets de construction, indique la convention.
Un jardin partagé à Saint-Martin‑d’Hères
Le projet de coopération prévoit la mise en place d’un jardin partagé dans la résidence des Valérianes à Saint-Martin‑d’Hères. Objectif ? Encourager le lien social, en proposant aux habitants du quartier de cultiver en commun un jardin au pied de leur immeuble. Et surtout, ce projet « permet une approche pédagogique sur la culture biologique et les circuits courts de l’environnement », précise la convention de partenariat.
« La verdure agit non seulement sur la qualité de l’air, les îlots de chaleur urbains, la biodiversité mais aussi sur la santé et l’équilibre psychologique des habitants », affirme la vice-présidente de la Frapna Isère, Sophie d’Herbomez-Provost.
Jardins partagés, image d’illustration. © Pierre-Emmanuel Weck
Concrètement, ce projet s’est traduit par une première réunion entre les habitants de la résidence des Valérianes, le 14 mars. À cette occasion, des kits pour cultiver des plantes aromatiques leurs ont été remis. « Suivront des ateliers de construction de nichoirs ainsi que des ateliers de jardinage », explique la vice-présidente de la Frapna.
D’autres ambitions sont au cœur de ce projet. Entre autres, l’installation de bacs de culture et d’un composteur ; ou encore la construction d’un nichoir à abeilles sauvages et l’achat de plantes potagères locales et biologiques.
« L’environnement n’est ni de droite ni de gauche »
« L’environnement n’est ni de droite ni de gauche : c’est un bien commun qui profite à tous », rappelle Sophie d’Herbomez-Provost, qui ne manque pas d’adresser ses remerciements aux collectivités qui financent chaque année une partie des projets de la Frapna. « Nos actions ne sont possibles que grâce au soutien du conseil régional, du département de l’Isère, de Métro et de la ville de Grenoble », assure ainsi la vice-présidente de l’association.
Une partie de ce jardin partagé est en effet financé par la Métropole. Dans le cadre d’un appel à projet, la Métropole prend en charge à hauteur de 60 % le matériel nécessaire, notamment des bacs de culture et de compostage. Et ces financements s’inscrivent dans la continuité des politiques de développement durable et de transition énergétique largement soutenues par Grenoble-Alpes Métropole.
AMa