La coopération France – Italie se renforce. Réuni le 1er mars à Turin, le comité de suivi du programme européen Alpes latines coopération transfrontalière (Alcotra) a retenu dix nouveaux projets impliquant des acteurs haut-savoyards.
La liste s’allonge du côté du programme de coopération France-Italie Alcotra 2014 – 2020. Réuni à Turin le 1er mars dernier, le comité de suivi a validé dix nouveaux projets, associant des acteurs de la Haute-Savoie (université, institutions, collectivités, entreprises…). Cofinancé par le Fonds européen de développement régional (Feder), le programme Alpes latines coopération transfrontalière a déjà financé, depuis sa création en 1990, près de 600 projets. Il représente une enveloppe d’environ 200 millions d’euros sur la période 2014 – 2020.
Ce programme vise à favoriser les échanges franco-italiens par le cofinancement de projets transfrontaliers s’inscrivant dans l’un des quatre axes définis (innovation appliquée, environnement mieux maîtrisé, attractivité du territoire, et inclusion sociale et citoyenneté européenne).
Une diversité de projets
Dans le domaine de l’innovation appliquée, plus d’1,4 million d’euros sont alloués à Antea, un projet qui vise à réorganiser la filière émergente des fleurs comestibles, grâce aux innovations technologiques. De son côté, Alpes efficacité énergétique (A2E) bénéficie de plus de 2,2 millions d’euros pour optimiser et maîtriser l’efficacité énergétique des bâtiments publics.
Au niveau de l’environnement, quatre projets ont été retenus dont Risque sismique et vulnérabilité alpine (Risval), piloté par l’Université Grenoble-Alpes et le laboratoire ISTerre. Avec une enveloppe de plus d’1,6 million d’euros, il a pour but d’améliorer la surveillance des séismes dans la région la qualification de la vulnérabilité des constructions.
En matière d’attractivité du territoire, le projet Promouvoir l’action culturelle en territoire alpin (Pacta) bénéficie d’environ 1,4 million d’euros. Il vise à rendre plus attractives et accessibles les ressources naturelles et le patrimoine culturel du territoire sur les deux versants. Une somme de 1,7 million d’euros est aussi allouée au projet Eau-concert II (restauration et protection des écosystèmes aquatiques transfrontaliers) et à Tourisme du goût (1,4 million d’euros) pour la valorisation des produits agricoles locaux et leur mise en valeur par les restaurateurs.
La dernière opération concerne le développement des compétences techniques dans le domaine de l’énergie (projet CBET – Cross border energy training avec plus de 1,2 million d’euros) grâce à de la formation permettant de faciliter l’intégration du marché du travail transfrontalier et européen.
À ce jour, 23 projets haut-savoyards ont été sélectionnés dans ce programme européen.
MM