Alexandre Gabriac, le sulfureux fondateur des Jeunesses nationalistes, mouvement de l’extrême droite radicale française dissous en août 2013, annonce par voie de communiqué qu’il « a décidé de prendre des responsabilités dans le mouvement Civitas ».
« J’ai choisi de m’engager auprès d’Alain Escada et de Civitas, pour défendre la foi avec force et virilité, rétablir la France charnelle et pouvoir enfin offrir à nos enfants un avenir français », explique Alexandre Gabriac. L’ancien conseiller régional Front national affirme avoir pris sa décision « au vu de la situation toujours plus désastreuse de notre patrie […] et pour faire converger toutes les forces vives de la nation ».
Optimiste, le transfuge d’extrême droite se prend également à espérer que son ralliement à l’institut intégriste fera tâche d’huile. C’est ainsi qu’il appelle « tous les militants de la cause nationale à rejoindre Civitas, structure qui nous rassemblera tous dans une action sans concession, tant sur le plan politique que spirituel ».
Et pour ceux qui pourraient se sentir quelque peu gênés aux entournures « à l’idée de rejoindre un mouvement où Dieu est premier servi », Alexandre Gabriac leur fournit une réponse prête à l’emploi en forme d’interrogation. « Préférez-vous conserver leur république maçonnique, ou vivre demain dans une France catholique ? », questionne-t-il.
Association catholique intégriste et d’extrême droite, l’institut Civitas s’est notamment illustré par ses prières de rue lors de la Manif pour tous ou encore sa campagne contre l’avortement.