DÉCRYPTAGE – En économisant 14 millions d’euros sur ses services publics, la Ville de Grenoble se donne deux ans pour échapper à une éventuelle mise sous tutelle. Mais le plan d’austérité passe mal auprès de l’opposition municipale, qui dénonce des mesures prises sans concertation, une absence de chiffrage et de calendrier. Sans réelle prise sur un plan qui, désormais lancé, ne sera pas rediscuté et voté avant le débat d’orientations budgétaires en novembre.
C’est donc parti pour 14 millions d’économies ! Le cadre du plan de refondation des services publics est posé. Reste à le mettre en œuvre. La Ville de Grenoble s’est donné deux ans pour commencer à se serrer la ceinture. Pour redresser la (mauvaise) pente sur laquelle elle est engagée.
Un plan d’économies préparé depuis deux ans par la majorité municipale, en concertation avec les cadres de la Ville. Mais sans les usagers, dont certains ont exprimé leur mécontentement lundi 20 juin 2016 en manifestant bruyamment devant les portes de l’Hôtel-de-ville lors du conseil municipal. Sans les élus de l’opposition non plus qui, lors de l’examen du compte administratif de la Ville, ont tenté de replacer la question au cœur du débat municipal.
Reportage : Joël Kermabon
Mais le plan de sauvegarde des services publics, qui ne faisait pas l’objet d’un vote ce soir-là, devra attendre novembre et la tenue du débat d’orientation budgétaire. Déjà serré, le calendrier se resserre un peu plus…
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