DÉCRYPTAGE - Placé sous tutelle de l’État, le parc naturel régional du Vercors est-il le théâtre de l’affrontement des appareils politiques ? Entre, d’un côté, une gouvernance verte et, de l’autre, des financeurs, Région et Départements, qui ont basculé à droite ? Poussée à quitter son poste, la présidente EELV du parc, dont la gouvernance est contestée, refuse de laisser la place. Derrière, c'est peut-être aussi l'avenir des parcs naturels régionaux qui est en jeu.
Le parc naturel régional du Vercors est-il au bord de l’implosion ? Depuis le 2 mai 2016, cette collectivité à cheval sur deux départements, l’Isère et la Drôme, est placée sous tutelle de l’État. Pour ne pas avoir voté son budget dans les délais impartis – la date butoir était fixée au 30 avril –, le parc est désormais dirigé par le préfet de la Drôme. Et c’est la chambre régionale des comptes qui, saisie, examinera le budget dans les jours à venir.
Mais le budget n’est que la partie visible de la crise qui secoue le parc naturel régional (PNR) du Vercors depuis plusieurs mois. Miné par une guerre intestine que se livrent peu ou prou deux camps – les partisans de la présidente Catherine Brette (EELV) et ses détracteurs, assemblée en apparence hétéroclite mêlant des sensibilités diverses –, le parc cherche une porte de sortie.
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