FOCUS – Lancée durant le dernier mandat du maire PS Michel Destot, en réaction aux projets d’urbanisme estimés trop denses et mal concertés, l’association Vivre à Grenoble continue de tempêter sous la municipalité d’Eric Piolle… pour à peu près les mêmes raisons. Bis repetita. L’histoire finira-t-elle aussi par une pétition ?
« C’est pire qu’avant ! » Louis Cipri, président de l’association Vivre à Grenoble n’y va pas avec le dos de la cuillère à propos de la concertation organisée par la ville de Grenoble pour son nouveau projet urbain du quartier de l’Esplanade.
Déjà, en avril 2012, cette même association (cf. encadré en fin d’article) avait lancé une pétition contre le projet urbain de l’Esplanade présenté par la municipalité socialiste. 20.000 signatures avaient été réunies et la mairie avait dû le reprendre avant qu’Eric Piolle ne l’abandonne complètement, lors de son élection en 2014.
Ce dernier s’était engagé à en revoir la copie, à proposer un projet beaucoup moins dense et à maintenir vierge de toute construction, au moins, le vaste espace qui accueille aujourd’hui parking, foire annuelle, etc.
Plusieurs mois se sont écoulés, des temps d’échanges ont été organisés depuis septembre 2014 pour construire un nouveau projet urbain. Pendant ce temps, Vivre à Grenoble était tapie dans l’ombre, à surveiller… La voici qui revient sur le devant de la scène. Pas contente du tout.
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