PORTRAIT – Antonio Placer, directeur depuis septembre 2015 du « nouveau » Théâtre Sainte-Marie-d’en-Bas – rue Très-Cloîtres, dans le centre historique de Grenoble – est aussi, et surtout, poète, compositeur et chanteur. C’est donc en tant qu’artiste qu’il prend la tête de l’ancienne chapelle. L’occasion pour nous de tirer le portrait de ce Galicien du Dauphiné. Et pourquoi pas de dissiper le flou qui entoure sa personne.
Voilà plus de trente ans qu’Antonio Placer compose poésies et chansons. Qu’il interprète en quatre langues : en galicien – sa langue maternelle –, en espagnol, en français et en tamaríndola, son esperanto personnel. Plus de trois décennies aussi qu’il a débarqué à Grenoble depuis sa Galice natale, région du Nord-Ouest de l’Espagne. En Dauphiné, si l'on sait désormais à peu près qui il est (« Antonio Placer ? C’est le nouveau directeur du Théâtre Sainte-Marie-d’en-Bas, non ? »), peu le connaissent bien.
Peut-être parce qu’il a vécu quelques années au Brésil et en Argentine. Peut-être aussi parce qu’ici il s’est refusé à jouer dans les mêmes salles trop souvent, leur préférant le monde. Sans doute, enfin, parce que sa musique ne rentre pas dans les cases habituelles. On est, du reste, forcé de la définir par la négative. Elle n’est ni classique, ni baroque, ni lyrique, ni jazz, ni tribale… À moins qu’elle ne soit tout cela à la fois.
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