EN BREF – Christophe Ferrari, président de Grenoble-Alpes Métropole, et Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, ont signé le 22 juillet dernier, à Paris, la convention « Territoires à énergie positive pour la croissance verte ». Son objectif : encourager la métropole grenobloise dans son projet de transition énergétique et écologique.
Christophe Ferrari, président de Grenoble-Alpes Métropole, a été reçu le 22 juillet dernier à Paris par Ségolène Royal, ministre de l’Écologie. Accompagné de Ludovic Bustos, vice-président de Grenoble-Alpes Métropole en charge de la transition énergétique, le président de la Métro a signé avec l’État une convention pour l’attribution d’une aide financière en faveur de la transition énergétique.
Lauréate de l’appel à projets « Territoires à énergie positive pour la croissance verte », la Métropole grenobloise se voit ainsi dotée d’une enveloppe de 500 000 euros. Lancé en 2014 par l’État, ce dispositif vise à subventionner des projets contribuant efficacement à baisser la consommation d’énergie sur le territoire, à produire de l’énergie renouvelable et à favoriser la mobilisation citoyenne.
Enjeu : réduire les besoins en énergie de la Métropole
Cette subvention sera allouée à des actions concrètes dans les domaines de l’éducation à l’environnement (animations scolaires, jardins pédagogiques et défi écoles à énergie positive), l’amélioration et l’accompagnement des dépenses énergétiques du parc social et l’aide au financement des travaux d’isolation thermique, particulièrement pour les ménages modestes dans le cadre du projet MurMur. En contrepartie, la communauté d’agglomération s’est engagée à réduire les besoins en énergie de ses habitants, des constructions, des activités économiques, des transports et des loisirs.
En clair, l’agglomération grenobloise, comme les 211 autres collectivités retenues, doit contribuer activement aux objectifs fixés dans le projet de loi sur la transition énergétique à l’horizon 2030.
Maïlys Medjadj