REPORTAGE VIDÉO - Portée par le centre d'art Spacejunk et soutenue par la Ville, la première édition du Grenoble Street Art Fest fait le mur jusqu'au 21 juin. Un festival à vocation résolument pédagogique pour sortir des clichés, décrypter et donner toute sa place à une forme d'art méconnue du grand public.
Fresque monumentale de Mr Warny, rue Génissieu. © Joël Kermabon - Place Gre'net
Si vos pas vous mènent rue Génissieu vous ne pourrez pas manquer de voir la fresque monumentale de l'artiste Mr Wany. Occupant toute une façade d'immeuble jusqu'alors vierge, elle en impose vraiment par ses dimensions impressionnantes et ses couleurs vives.
Il s'agit de l'une des nombreuses créations et expositions in situ signées par des pointures locales et internationales du street art, principalement dans le quartier Championnet. Mais pas seulement !
Graffeurs, pochoiristes, colleurs et autres sculpteurs urbains ont également investi bien d'autres lieux de la ville, certains éphémères comme le chantier de l'immeuble Chorus et son requin anamorphosé par l'artiste Etien'.
Plus que quelques jours…
Vous êtes perdu(e) ? Décontenancé(e) ? Vous souhaitez comprendre la démarche de ces artistes de la rue ? L'organisation a bien fait les choses. Des médiateurs omniprésents sur les différents sites sauront vous renseigner. Autre composante de la dimension pédagogique, l'exposition sur le street art au musée de peinture vous donnera toutes les clés pour en comprendre les arcanes.
Le festival s'achevant le 21 juin, il ne vous reste plus que quelques jours pour découvrir l'impressionnante créativité de tous ces artistes. Nous nous sommes promenés dans les rues, caméra à l'épaule, pour vous ramener quelques instantanés… bien urbains.
Réalisation Joël Kermabon
« L'idée de ce festival c'est de montrer d'où vient le street art, comment il s'exprime, et de donner au public des clés de lecture et de compréhension ». Ainsi Jérôme Catz, porteur du projet et cheville ouvrière de ce premier festival des arts de la rue, présentait-il l'événement lors du lancement.
Jérôme Catz et l'artiste Aurel Rubbish avant le collage de son œuvre. © Joël Kermabon - Place Gre'net
Activiste multi-carte de la scène street art, auteur de livres, dont notamment Street art, mode d'emploi, l'ancien snowboarder professionnel n'en est pas à son coup d'essai.
Outre ses activités à travers les centres d'art Spacejunk de Grenoble, Bayonne et Lyon, il a déjà signé plusieurs expositions de renommée nationale et internationale.
« Le street art a cinquante ans. Donc, il a évolué. Il n'est pas né d'un manifeste qui aurait borné cette pratique. Il s'enrichit tous les jours de nouvelles propositions, de nouvelles manières de faire que nous allons retrouver à l'extérieur et à l'intérieur [l'exposition au musée de peinture, ndlr]. »
Le street art au musée
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