ENQUÊTE – Selon nos informations, au moins un cas de légionellose a été détecté au CHU de Grenoble, peu avant le 15 mars dernier. Le patient porteur de la maladie et originaire de l’agglomération grenobloise est hospitalisé pour une toute autre pathologie. L’Agence régionale de santé Rhône-Alpes a d’ores et déjà diligenté une enquête, mais on ignore encore, à ce jour, la source de la contamination.
© CHU de Grenoble
L’information est jusque-là restée confidentielle : un cas de légionellose a été détecté au CHU de Grenoble, il y a environ une semaine. Selon nos informations, le patient, atteint de cette forme grave d’infection pulmonaire, est hospitalisé depuis plusieurs semaines dans l’établissement pour une autre pathologie.
Une information confirmée par l’Agence régionale de santé (ARS) Rhône-Alpes que nous avons contactée le mercredi 18 mars. La légionellose fait en effet partie en France des maladies à déclaration obligatoire. Autrement dit, les cas doivent être impérativement signalés par les médecins ou biologistes à la cellule régionale de veille et de gestion des alertes sanitaires de l’ARS.
Des examens sont toujours en cours à cette heure pour tenter de déterminer l’origine de la contamination. Et pour cause, le patient concerné qui réside dans l’agglomération grenobloise, est passé, de source sure, par au moins deux autres établissements de santé grenoblois au cours des semaines qui ont précédé son admission au CHU de Grenoble. La contamination aurait donc pu se faire en amont.
Une transmission par voie respiratoire
Causée par des bactéries appelées légionelles, la légionellose est également connue sous le nom de « maladie du légionnaire ». Elle ne se transmet pas directement par l’homme mais se contracte par voie respiratoire.
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