FOCUS – Les élections cantonales, désormais départementales, n’ont jamais vraiment déplacé les foules. La règle semble se confirmer en 2015. À quelques jours des scrutins des 22 et 29 mars, force est de constater, sondages à l’appui, que peu de citoyens se sentent concernés, avec une abstention record annoncée. Nous sommes allés à la rencontre des Grenoblois pour comprendre ce peu d’engouement.
Méfiance croissante envers la classe politique, sentiment d’abandon, impression de complexité, non compréhension des enjeux… Voici quelques-unes des raisons qui semblent expliquer le désintérêt des Isérois – et des Français en général – pour ces élections départementales.
Réalisation JK Production
Sans compter une sérieuse méconnaissance des compétences de l’institution départementale et de ses représentants élus… Morceaux choisis :
Réalisation JK Production
En 2015, les élections départementales sont marquées par une innovation majeure : la parité obligatoire avec des binômes de candidats sur tous les cantons. Une évolution qui a parfois échappé à certains Isérois… et qui ne les laisse pas indifférents.
Réalisation JK Production
ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES : QUELLES NOUVEAUTÉS, QUELS ENJEUX ?
Ce lundi 16 mars, Place Gre’net et le Club de la presse et des médias de l’Isère organisent un débat politique et contradictoire, à l’occasion des élections départementales, à partir de 19 heures, à l’Auditorium du musée de Grenoble, place de Lavalette.
Participent à ce débat : Olivier Bertrand (Rassemblement des citoyens – Divers gauche) ; Christian Coigné (UMP – Union de la droite) ; Amandine Germain (PS – Union de la gauche) ; Marie de Kervereguin (FN) ; Nadine Nicolas (Debout la France – Union de la droite) et Patrice Voir (PCF).
L’occasion de décrypter tous les enjeux politiques et sociétaux de ces élections. Le tout décortiqué en direct et non sans humour, par le dessinateur de presse Cled’12 !