François Hollande a présenté, ce mardi 3 juin, son projet de réforme territoriale, initié par André Vallini, secrétaire d’État à la Réforme territoriale. Un projet que Jean-Jack Queyranne, président du conseil régional de Rhône-Alpes, perçoit comme une chance « historique ».
Après des semaines de tergiversation, le président de la République a annoncé vouloir un passage de 22 à 14 régions métropolitaines. La région Rhône-Alpes va ainsi fusionner avec l’Auvergne pour ne plus former qu’une région unique.
Une réforme « historique »
Les enjeux de ce rapprochement sont divers : emploi, formation des jeunes, développement économique, protection de l’environnement… Pour Jean-Jack Queyranne, cette réforme « doit garantir que chaque composante des deux régions soit traitée sur un pied d’égalité, en garantissant un aménagement équilibré du territoire, la présence des services publics et la relation avec les citoyens. » Il estime ce projet de réforme « historique » comme « une chance de rompre avec une logique de centralisation qui ne s’impose plus. » Les écologistes saluent eux aussi globalement cette initiative. Le parti Europe Écologie – Les Verts (EELV) est depuis longtemps favorable à la fin des départements, ainsi qu’à un redécoupage des régions, même si le groupe des Verts à la Région déplore l’absence de concertation. Pas de réactions en revanche pour le moment du côté de l’opposition.Etienne Chaudagne
Avec la réforme territoriale annoncée, le nombre de régions passerait de 22 à 14 en 2015. DR