Lors d’une mission scientifique sur un glacier canadien à carotter la glace, la Grenobloise Marion Bisiaux a rédigé un journal de bord qui permet de partager avec humour le quotidien des glaciologues. Le livre, prévu pour l’automne 2014, doit réunir 4 000 euros pour pouvoir être tiré à 1 500 exemplaires.
Vingt-sept jours sur un glacier canadien à forer et extraire des carottes de glace… De cette expédition scientifique, la Grenobloise Marion Bisiaux a fait un livre. Un “carnet glacé” à six mains puisqu’il est illustré par la plasticienne stéphanoise Maude Marchal et conçu par la graphiste lyonnaise Pauline Chaffard.
Photo tirée du livre "Carnet glacé"
Photos et illustrations tirées du livre Un livre scientifique ? Plutôt un journal de bord qui décrit avec humour le quotidien des chercheurs, perchés à 3 000 mètres d’altitude en Colombie britannique, à gratter la glace quelles que soient les conditions météorologiques. Rêve d'enfant Que fait-on à part prélever 250 carottes de glace d’un mètre de long sur le glacier du col du Combatant pendant près d'un mois ? Marion Bisiaux, alors en thèse de glaciologie, l’a vécu à l’été 2010. Et le raconte, entre récit et anecdotes. Cette expédition fut la concrétisation d’un rêve d’enfant pour l’étudiante en sciences de la terre et de l’environnement à l’université Joseph-Fourier, et l’occasion d’en savoir plus sur le changement climatique. Mais pas seulement : elle a aussi connu la vie à douze dans un espace parfois confiné, l’art de cuisiner en milieu extrême ou les nuits à compter les moutons quand la tempête fait rage. Ce livre, pour l'heure encore à l'état de projet, est actuellement soumis aux contributions des kissbankers sur la plate-forme de financement participatif KissKissBankBank. Objectif : atteindre les 4 000 euros, afin de soutenir la parution, à l’automne 2014, de 1 500 exemplaires aux éditions lyonnaises Libel. A quelques jours de la fin de la campagne (le 26 mai), le projet, crédité de 3 100 euros collectés, est sur la bonne voie. Pour suivre le projet, rendez-vous sur leur page Facebook. Patricia Cerinsek