Le mouvement de grève, déclenché mardi à l’appel des syndicats de médecins et des personnels hospitaliers, se poursuit à l’hôpital de Voiron.
Action symbolique toujours, après avoir occupé l’unité de stérilisation qui doit être délocalisée vers le centre hospitalier et universitaire de Grenoble, près de 85 membres du personnel ont manifesté depuis l’hôpital jusqu’à la route des Gorges, sur approximativement 300 mètres.
A ce stade, les personnels hospitaliers gardent confiance, un projet similaire ayant été abandonné en 2007, grâce à leur mobilisation. Bernard Rival, délégué CGT, critique toutefois « une démarche pas très courageuse » de la part des responsables de l’Agence régionale de santé (ARS). Ceux-ci devaient, en effet, venir sur le site de Voiron, afin de s’entretenir avec Laurent Charbois, le directeur de l’établissement. Mais, au vu des récents événements, ils ont préféré tenir la réunion à Grenoble, sans y inviter de membres du personnel du centre hospitalier de Voiron.
Une lettre expliquant la situation sera envoyée aux élus des communes du Pays voironnais, ce week-end, pour leur demander leur soutien. En attendant, une chose est sûre, avoue Bernard Rival : « on ne peut pas en rester là ; sinon c’est la mort de l’hôpital. »
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