Rendez-vous estival incontournable, le festival de musiques actuelles de la Ville de Grenoble a proposé pour sa quinzième édition une programmation éclectique dans le cadre privilégié du Jardin de Ville.
Cette année encore, le Cabaret Frappé a réuni des milliers de Grenoblois tout au long d’une semaine festive. Le Jardin de Ville a ainsi vibré tous les soirs, de l’ouverture du festival par The Big Ukulélé Syndicate jusqu’à sa clôture, dimanche soir, par le groupe Dark Dark Dark.
Parmi les moments forts, le concert de Mélissa Laveaux, artiste autodidacte originaire d’Haïti qui a touché le public par sa voix profonde et sensuelle et sa musique métissée. Mais aussi Cody Chesnutt, l’enfant de la soul, qui a livré ses plus belles compositions aux influences gospel.
Après Pan, Lescop et Fauve, c’est le concert de CatFish qui a rempli le jardin de Ville. Avec un son brut, sans artifice, le groupe jurassien a fait voyager le public au cœur du delta du Mississippi.
Théodore, Paul et Gabriel, trio féminin pop-folk vintage au look androgyne et rétro, a également été très apprécié.
Tout comme les virils et charismatiques Heymoonshacker, avec leur mélange de punk, de blues et de métal. Du son lourd et prenant qui a reçu l’enthousiasme des spectateurs.
Le Velvet de Rodolphe Burger, groupe très clairement influencé par The Velvet Underground, a clôturé la soirée de mercredi sur une note rock. Mention spéciale au guitariste, malgré plusieurs problèmes techniques quelque peu gênants en cours de concert.
Quant à la soirée Hip Hop de vendredi, elle a séduit des plus avertis aux plus néophytes. Le collectif Contratakerz de l’agglomération grenobloise a notamment enflammé le public avec un mélange de sons rap, de funk, de jazz et de soul. Le tout accompagné de sonorités étonnantes issues des musiques du monde.
Le public a également été conquis par le collectif britannique The Herbaliser, influencé par le courant acid-jazz, combinant hip-hop du début des années 90, funk, jazz et électro, avec ses cuivres, sa batterie, son clavier et un son survolté.
Seul regret : la scène était cachée sous un gros chapiteau et n’attirait pas les visiteurs qui étaient nombreux à quitter le parc une fois les concerts gratuits terminés.
Le Zicbus de l’association Dynamusic a, en revanche, rencontré un franc succès. L’occasion de découvrir gratuitement chaque soir, durant vingt minutes de concert, les talents de la scène locale dans le bus vintage du festival.
Un festival dont Véronique Serre nous a rapporté les plus beaux moments, à découvrir dans le diaporama ci-dessous.
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Commentaires1
Étonnant tartinage de pub pénible sur le cabaret frappé, on dirait un service com ? bon, ceux qui aiment ça, y vont, s’éclatent.. basta, ceux qui lisent l’info, cherchent des trucs un peu hors des sentiers uklulélés, se foutent radicalement de revoir ceux qui y sont allés., revoir les ukullélés sur le côté, en dessous, en diapo.… J’ai fait des photos un peu plus trash de la même soirée, si vous voulez Alfonse.
Étonnant tartinage de pub pénible sur le cabaret frappé, on dirait un service com ? bon, ceux qui aiment ça, y vont, s’éclatent.. basta, ceux qui lisent l’info, cherchent des trucs un peu hors des sentiers uklulélés, se foutent radicalement de revoir ceux qui y sont allés., revoir les ukullélés sur le côté, en dessous, en diapo.… J’ai fait des photos un peu plus trash de la même soirée, si vous voulez Alfonse.