FOCUS - En vue de soutenir sa croissance et d'atteindre l’objectif de 20 000 ouvrages lus par mois, Short Édition développe un algorithme qui lui permettra de prédire la qualité littéraire d’un texte. Pour l’éditeur communautaire grenoblois de littérature courte, ce n’est pas de la science-fiction !
Un robot présidera-t-il demain aux destinées d’un livre ? L’intelligence artificielle va-t-elle supplanter l’humain dans le choix des ouvrages ? On en est encore loin, mais à Short Édition conjuguer mathématiques et littérature ne relève plus de la science-fiction. L’éditeur communautaire grenoblois de littérature courte développe en effet un algorithme visant à prédire la qualité littéraire d’un texte. Pour arriver à ses fins, le programme va dans un premier temps s’appuyer sur 25 000 œuvres déjà évaluées par le comité éditorial. « L’algorithme, c’est un cerveau qui apprend », résume Quentin Pleplé, responsable technique et cofondateur en 2011 de Short Édition.Poursuivez votre lecture
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