REPORTAGE VIDÉO – La Régie du téléphérique de la Bastille et ses partenaires ont fêté les 2, 3 et 4 septembre les quarante ans des “bulles” de Grenoble inaugurées en 1976. Concert gratuit, animations pour les enfants, visites guidées et exposition photo ont ponctué ces trois jours de fête. Avec, en point d’orgue, la 18e édition de la terrible course de côte La prise de la Bastille.
Voici quarante ans que les emblématiques « bulles » du téléphérique de la Bastille ont été inaugurées, et ce dans des circonstances tout à fait particulières. L’inauguration avait en effet tourné court, suite au déraillement d’une des cabines…
Un autre incident, dont Place Gre’net s’est fait l’écho, est survenu en juin 2014 à cause du déraillement d’un câble tracteur lié à une forte bourrasque de vent.
Mais ces deux seuls incidents enregistrés en quarante ans d’exploitation n’ont par ailleurs fait aucune victime. Pas plus qu’ils n’ont découragé les quelque 325 000 personnes qui l’empruntent annuellement de se rendre au sommet de la Bastille.
Quatre fois plus d’heures de service par an qu’en station de ski
Cette fiabilité remarquable a été sans cesse améliorée à force d’innovations, depuis le tout premier téléphérique installé en milieu urbain dès 1934. Une histoire qu’a tenu à fêter la Régie du téléphérique Grenoble Bastille avec ses partenaires, le Centre d’art Bastille (Cab) et l’Office de tourisme de Grenoble pour ne citer qu’eux.
« Il y a beaucoup de travail autour du fonctionnement de ce téléphérique qui a pour caractéristique de fonctionner plus de 4 000 heures par an, soit quatre fois plus qu’une remontée mécanique en station de ski », souligne Pierre Mériaux, président du conseil d’administration de la régie. Raison pour laquelle il était important, selon lui, de retracer ces quarante ans d’histoire et de montrer concrètement au public des outils et matériels ayant marqué la vie du téléphérique.
Retour sur quelques épisodes captés au cours de ces trois jours de fête.
Reportage Joël Kermabon
La prise de la Bastille : une redoutable course de côte
En guise de point d’orgue de la fête des bulles, couplée à celle des 120 ans du restaurant du Pèr” Gras, s’est déroulée ce dimanche la célèbre course de côte La prise de la Bastille, autrement dit le trophée Hippolyte Gras. Cent-dix-sept concurrents se sont courageusement lancés dans cette ascension de deux kilomètres de la redoutable montée de la Bastille qualifiée de « cauchemardesque » par beaucoup de connaisseurs. Pensez, 350 mètres de dénivelé positif, six lacets et une pente à 17 % de moyenne, 25 % dans certaines portions. De quoi faire réfléchir, non ?
Reportage Joël Kermabon
C’est Mikael Callego, le coureur du club Grenoble métropole cyclisme (GMC 38), qui s’est montré le plus rapide sur les deux manches. Il a littéralement avalé la pente en respectivement 7′ 34’“ et 7′ 42”” (on vous passe les centièmes). A titre de comparaison, le dernier du classement est parvenu au bout… de son cauchemar en 24′ 05″ !
Joël Kermabon