EN BREF - Christophe Ferrari, maire du Pont-de-Claix, et sa directrice de cabinet poursuivent en justice le journal satirique Le Postillon pour injure et diffamation. En cause, la parution en décembre 2015 d'un article sur la gestion de la ville intitulé « Le système Ferrari à plein régime ». Tous deux réclament 21.000 euros de réparation, en plus de la publication, déjà effective, d’un droit de réponse.
Christophe Ferrari veut-il la mort du Postillon ? Le journal satirique local en est, en tout cas, persuadé. Depuis qu'il a dressé, dans son numéro de décembre 2015, un portrait peu flatteur du maire du Pont-de-Claix et de la gestion de sa ville, le principal intéressé a sorti l’artillerie lourde.
Le premier magistrat – par ailleurs président de la Métro – mais aussi sa directrice de cabinet, Yveline Denat, assignent ainsi le journal devant le tribunal de grande instance de Grenoble pour injure et diffamation, lui réclamant au passage 21.000 euros de réparation*.
Dans ce numéro, Le Postillon dénonce en particulier un « système de défiance et surveillance généralisée », dans un article intitulé « Le système Ferrari à plein régime », faisant allusion au système Balkany et à la gestion de la ville de Levallois-Perret.
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