FLASH INFO – La Métropole de Grenoble lance la troisième édition de sa campagne « Ici commence la mer ». Objectif ? Alerter sur la pollution des cours d’eaux et, in fine, des écosystèmes marins, que génèrent les déchets improprement jetés. À commencer par les mégots et les lingettes, mais aussi les mouchoirs en papier ou les emballages plastique.
« Ici commence la mer. » Tel est le nom de la campagne de sensibilisation à la pollution des eaux initiée en 2019 par la Métropole de Grenoble, et dont la troisième saison a été lancée le jeudi 19 juin 2025 à Saint-Barthélémy-de Séchilienne. Un temps en présence du président de la Métropole Christophe Ferrari, de la (nouvelle) vice-présidente au Cycle de l’eau Laura Siefert et du maire de la commune Gilles Strappazzon. Sans oublier les enfants de CE2, CM1 et CM2 de l’école primaire de Saint-Barthélémy.
« Cette rencontre a permis aux enfants de présenter leur travail autour de l’eau et notamment de la pollution », indique la Métropole. En l’occurrence, des dessins rappelant comment tout est connecté à la mer et les dangers pour les écosystèmes marins (entre autres) que représente le simple geste de jeter un mégot dans le caniveau. Par la suite, les élus et les enfants ont posé un macaron « Ici commence la mer – Ne rien jeter » devant une grille recevant les eaux usées sur la place de la Mairie.
Laura Siefert, Gilles Strappazzon et Christophe Ferrari auprès des enfants de l’école de Saint-Barthélémy-de-Séchilienne pour le lancement d’une troisième édition de la campagne « Ici commence la mer ». © Métropole de Grenoble – Facebook
« Mégots, emballages en plastique, canettes, lingettes, mouchoirs en papier, produits toxiques… Les égouts recueillent de nombreux déchets qui n’ont pas leur place et finissent souvent dans la nature », alerte la Métropole. Qui indique que, chaque année, ce sont 6 tonnes de lingettes qui sont extraites des réseaux ou à la station d’épuration Aquapole. Quant aux mégots, un seul d’entre eux peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau, ce qui en fait l” »ennemi public numéro 1 des océans ».
Une réalité que la Métropole va tenter de mettre en avant avec la nouvelle campagne, étendue cette fois sur 17 communes de son territoire. Ceci via la pose de nouveaux macarons « Ici commence la mer » près des grilles d’eaux pluviales. « D’ici la fin de l’été, environ 70 macarons seront posés pour sensibiliser les passants selon les lieux préconisés par les communes. Ils s’ajouteront aux 200 déjà répartis sur le territoire depuis 2019″, conclut la Métro.
Une réflexion sur « « Ici commence la mer » rappelle la Métropole pour sensibiliser à la pollution des cours d’eau »
La mer commence plutôt lorsque les multinationales du pétrole fabriquent le plastique qu’ils nous fourguent ensuite, de gré ou de force.