FOCUS – La Ville de Grenoble entreprend d’étendre le dispositif des places en crèches à vocation d’insertion professionnelle (Avip), dédiées aux personnes reprenant une activité sans solution de garde pour leurs enfants. Après une expérimentation sur neuf places lancée en 2022 et couronnée de succès, six nouvelles places devraient voir le jour en septembre 2024. De quoi assurer la couverture de l’ensemble des secteurs de la commune.
Comment envisager la reprise d’une activité professionnelle quand on a un ou des enfants ? Le dispositif des crèches à vocation d’insertion professionnelle (Avip) peut apporter une réponse à Grenoble. Expérimenté depuis un peu plus d’un an par la Ville, celui-ci est amené à se généraliser sur l’ensemble des secteurs de la commune pour la rentrée 2024, comme l’indiquent les élus Nicolas Kada (Action sociale) et Sylvie Fougères (Petite enfance).
C’est au sein de la crèche des Frênes que la Ville de Grenoble a présenté le dispositif des places à vocation d’insertion professionnelle dans les crèches. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Les Avip s’adressent en effet à des personnes, souvent des mères célibataires, qui ont besoin d’une solution de garde d’enfants pour la reprise d’un travail, ou encore la réalisation d’un stage ou d’une formation. Le CCAS de Grenoble, en partenariat avec France Travail (ex Pôle Emploi), le Département et la Caf de l’Isère, a ainsi mis à disposition neuf places. Quatre sur la crèche des Frênes, trois sur la crèche 3 Pôm, et deux sur la crèche La Ribambelle.
Des places Avip couplées à un « accompagnement au plus près des besoins »
« L’idée, c’est de répondre à des besoins ponctuels, pour des “cheffes” de famille qui sont repérées par les services pour avoir tout de suite une place en crèche ». Les services ? Ceux des conseillers de France Travail ou des agents du Département en charge de l’insertion, mais aussi ceux de la Mission locale qui a rejoint la démarche.
En un an d’expérimentation, les neuf places ont trouvé preneuses : des femmes dont la grande majorité étaient au RSA. Et, fait rare pour une crèche, sur neuf places, huit ont été occupées à 100 %.
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