FOCUS – Les élections pour renouveler le conseil d’administration de l’Université Grenoble-Alpes qui se sont tenues fin novembre 2023 continuent de faire parler d’elles. En attendant la désignation du président de l’UGA, prévue en janvier 2024, le syndicat FSU appelle les deux candidats en lice à participer à une réunion publique pour échanger avec les personnels et les étudiants. Sa crainte : que le président sortant soit réélu, malgré des premiers résultats qui lui sont peu favorables.
« Comment faire vivre la démocratie à l’UGA ? » Telle est la question que pose le syndicat FSU, après les résultats des élections de l’Université-Grenoble-Alpes qui se sont tenues du 28 au 30 novembre 2023. Destinées à renouveler le conseil d’administration de l’université qui élira le président en janvier 2024, celles-ci ont permis aux listes syndicales d’obtenir un nombre non négligeable de représentants, notamment la CGT et la FSU (voir encadré).
Yassine Lakhnech, président de l’UGA, lors d’une signature de convention avec Antoine Petit, PDG du CNRS. Le CNRS compte parmi les organismes partenaires disposant d’un représentant (non élu) au sein du conseil d’administration de l’UGA. © Thierry Morturier – UGA
Les deux syndicats se sont ouvertement déclarés hostiles au président sortant Yassine Lakhnech. Et les listes favorables à ce dernier n’ont obtenu “que” sept sièges au sein du CA. Pourrait-il donc perdre son poste ?
Rien n’est moins sûr, affirme la FSU par voie de communiqué. Car le conseil d’administration est également composé d’un nombre non négligeable de représentants d’organismes extérieurs, en l’occurrence des partenaires de recherche ou des collectivités.
Yassine Lakhnech et Michel Rocca invités à débattre
La possible réélection de Yassine Lakhnech est loin de ravir le syndicat, alors même que celui-ci a un adversaire en la personne de Michel Rocca, ce qui n’était pas le cas deux ans plus tôt. Un maintien du président en fonction « serait extrêmement préoccupant pour la démocratie universitaire, et très démobilisateur pour les personnels de l’UGA, qui ne pourraient que prendre acte que leurs voix ne comptent pas dans l’université », estime ainsi la FSU.
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