EN BREF – Les vice-présidents de la Métropole de Grenoble Michèle Veyret (Patrimoine) et Éric Rossetti (Politique funéraire) ont visité le crématorium de Gières, mercredi 29 novembre 2023. Ils ont pu constater la fin des travaux de remplacement des deux fours de l’établissement, dotés d’une plus grande capacité et en phase avec les normes environnementales en vigueur.
Les travaux de remplacement des fours de crémation avaient entraîné la fermeture du crématorium de Gières et une polémique entre le maire de Voiron Julien Polat et les Pompes funèbres intercommunales. Les voilà terminés ! L’occasion pour les vice-présidents de la Métropole de Grenoble Michèle Veyret (Patrimoine) et Éric Rossetti (Politique funéraire) de se rendre sur place, mercredi 29 novembre 2023.
Le crématorium de Gières date de 1986, tout comme ses deux anciens fours de crémation. C’est leur vieillissement mais aussi, fait macabre, leur fonctionnement en surcapacité durant la pandémie de Covid-19 qui ont rendu leur renouvellement nécessaire, explique la Métropole. Durant la fermeture du site de Gières, les crémations avaient été reportées sur le crématorium de Chambéry « pour garantir une continuité du service ».
La crémation de plus en plus pratiquée
Un autre élément a toutefois poussé à renouveler les fours du crématorium de Gières. En effet, la crémation est une pratique de plus en plus développée, certaines analyses estimant que celle-ci pourrait concerner 50 % des obsèques dans les années à venir. « Ce remplacement tient également compte de la projection à la hausse du nombre de décès, au regard de la courbe des âges dans les années à venir, avec une capacité maximale doublée des nouveaux fours », indique dès lors la Métropole.
Ainsi, détaille l’intercommunalité, « les deux fours Tabo de 1986 ont été remplacés par deux fours FT3 grand gabarit d’une capacité de 3 000 crémations par an et par four et conformes aux normes 2018″. Plus précisément, des normes environnementales avec présence de filtres pour limiter les rejets polluants dans l’atmosphère. Au total, l’opération de remplacement des fours de crémation a représenté un coût de 1 150 000 euros.
La Métropole rappelle que l’urne peut être conservée par les services du crématorium durant un an maximum, avec gratuité le premier mois puis tarification progressive les mois suivants. « Les cendres issues de la crémation du corps d’une personne décédée ont un statut et une protection comparables à ceux accordés à un corps inhumé », et peuvent être déposées dans une sépulture, ou dispersées dans un cimetière ou en pleine nature avec déclaration en mairie.