FLASH INFO – Des coups de feu, des rixes… mais aussi des barricades dressées sur la place Saint-Bruno de Grenoble. Celle-ci a ainsi de nouveau été le théâtre de scènes de violence en cette fin du mois d’août. C’est ce qui ressort de témoignages de riverains et des rapports de la police nationale qui ont suivi.
[Article mis à jour le 28 août 2023 à 18 h 30]
Mardi 22 août, des coups de feu ont été signalés sur la place Saint-Bruno. Et un équipage de la brigade anti-criminalité (Bac) a effectivement découvert un étui de 45, preuve de la réalité des tirs. Après la mise en place d’un périmètre de sécurité, une personne a été interpellée. Le parquet de Grenoble a fait savoir par la suite que la garde à vue de l’individu avait été levée et que l’enquête se poursuivait.
Mais un deuxième incident allait survenir le même jour, quelques heures plus tard. La police était lors de nouveau prévenue, peu après 22 heures, de la présence d’un groupe de personnes sur la place Saint-Bruno, dont une équipée d’une arme longue de type Kalachnikov. Le calme est revenu une fois les policiers arrivés, le groupe en question ayant entretemps quitté les lieux. Un habitant a affirmé avoir été poursuivi par le groupe, « tout en restant évasif sur les motifs de cette poursuite », selon le rapport de police.
Des coups de feu se sont faits entendre place Saint-Bruno mardi 22 et dimanche 27 août, sans que des blessés ne soient signalés. © Simon Marseille – Place Gre’net
Le calme aura été de courte durée. Dimanche 27 août, vers 22 heures, la police a signalé de nouvelles détonations sur la place Saint-Bruno, et deux ou trois individus « en fuite vers Nicolas-Chorier avec des armes longues ». Une fois encore, aucun blessé n’est à déplorer, mais les forces de l’ordre ont trouvé une cartouche non percutée sur les lieux.
Parallèlement, un équipage a interpellé rue Joya cinq individus « en possession de cagoules et de gants à bord d’un véhicule », mais sans armes. Les personnes ont été laissées libres, après vérification.
Des barricades pour se protéger d’individus d’autres quartiers ?
Lundi 28 août, peu avant 9 heures du matin, ce sont cette fois des « barricades » qui ont été signalées autour de la place Saint-Bruno. Arrivée sur place, la police a contrôlé une dizaine d’individus, dont un porteur d’un marteau. « Les individus déclarent que les barricades ont été placées pour éviter que des individus d’autres quartiers viennent s’en prendre à eux », ont indiqué les forces de l’ordre.
Quelques minutes plus tard, s’est produite une rixe, avec un homme « roué de coups et blessé à la tête, peut-être à l’aide d’un tesson de bouteille ». Vers 11 h 30, un équipage de la Bac a procédé à l’interpellation d’un homme équipé d’un pistolet à blanc, qui a expliqué aux policiers avoir récupéré l’arme sur la personne précédemment passée à tabac. Cette dernière, souffrant de multiples fractures au visage, avait encore un pronostic vital réservé dans l’après-midi.
Les scènes de violence ne sont pas rares place Saint-Bruno. En juin 2020 comme en août 2021, des fusillades s’y faisaient déjà entendre en plein jour, entraînant parfois des blessés. La violence était montée d’un cran en août 2022, à l’occasion de ce qui ressemblait à une expédition punitive, au cours de laquelle un homme avait reçu deux coups de feu d’une arme de poing dans les jambes, tandis qu’un second avait été légèrement blessé d’un coup de couteau.
3 réflexions sur « Coups de feu, rixes… et barricades : la place Saint-Bruno de Grenoble de nouveau le théâtre de violences »
Belle réussite de l’incapacité de la municipalité ecolo plus préoccupée à favoriser les cas sociaux et phénomènes de cirque ou le port de signes islamiques dans les piscines que de gérer le calme et la qualité de vie. Échec total du maire dont l’occupation principale et de paraître pour satisfaire son ego surdimensione. Grenoble est devenu « poubelle ma ville ».
Le problème n’est pas les règlements de compte : moins y’a de dealers mieux je me porte !! Le problème c’est l’insécurité. La solution c’est pas + de policiers ou + de prisons. La solution c’est de légaliser le canabis et la coco qui sont à elles 2 moins dangereuses que l’alcool. Si c’est légal, les clients iront en magasin, et les dealers vont fermer boutique. Les clients préfèrent eux aussi être en sécurité et avoir une garantie de qualité lorsqu’ils achètent. Légaliser = moins de contrebande = moins de violences = plus de sécurité = moins de nécessité de répression = force de l’ordre et moyens plus disponibles pour des missions plus importantes que d’empêcher des dealers de s’éliminer entre eux…
ICI C’EST GRENOBLE !
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