FOCUS - La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Sylvie Retailleau était en déplacement à Grenoble, ce lundi 22 mai 2023, pour le lancement du Programme et équipement prioritaire de recherche (PEPR) "Technologies avancées des systèmes énergétiques". Un plan national doté d'un budget de 50 millions d'euros sur six ans, destiné principalement au développement des énergies renouvelables. Ce programme implique de nombreux acteurs œuvrant pour la transition énergétique, notamment le CEA et le CNRS, ainsi que plusieurs établissements d'enseignement supérieur, comme l'Université Grenoble Alpes (UGA) et Grenoble INP.
"Le défi de la transition énergétique nous touche, toutes et tous. Il est indispensable de produire davantage d'énergie décarbonée." Sylvie Retailleau résume les objectifs et la philosophie du Programme et équipement prioritaire de recherche (PEPR) "Technologies avancées des systèmes énergétiques". La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche était en déplacement à Grenoble, ce lundi 22 mai 2023, pour le lancement de ce "programme ambitieux" dédié au développement des énergies renouvelables.
La ministre a d'abord visité les installations du CEA-Liten2Laboratoire d'innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux, avant de prononcer un discours dans l'auditorium de Grenoble INP-UGA, devant un parterre de chercheurs et responsables institutionnels. De fait, "les voies pour atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050 existent", affirme Sylvie Retailleau. "Pour répondre à ce défi majeur, l'ensemble des acteurs se mobilisent : l'industrie bien sûr, ainsi que la recherche et l'innovation."
Au total, 46 laboratoires associés au programme
Doté d'un budget de 50 millions d'euros sur six ans, ce PEPR, mené dans le cadre du plan d'investissement France 2030, implique ainsi de multiples partenaires : le CEA, le CNRS, mais aussi plusieurs établissements d'enseignement supérieur, comme l'Université Grenoble Alpes (UGA), Grenoble INP, l'Institut des métiers et techniques (IMT) ou encore l'Université Paul-Sabatier de Toulouse.
Une liste loin d'être exhaustive. Au total, ce sont en effet "46 laboratoires, sur le territoire, qui sont associés à ce programme", précise la ministre. Ce qui traduit notamment, ajoute-t-elle, "l'existence d'une force académique associée aux transferts industriels importants pour cette thématique" des énergies renouvelables.
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