FLASH INFO – L’académie de Grenoble et Schneider Electric ont signé une convention de partenariat mardi 25 avril 2023. Une signature réunissant la rectrice de Grenoble Hélène Insel et le directeur des sites grenoblois de Schneider Xavier D’Esquerre. Objet de la convention ? « Soutenir le développement de l’alternance et de l’insertion professionnelle au niveau académique dans la filière énergétique ».
En vérité, la signature entre le rectorat de Grenoble et les sites grenoblois de Schneider est la déclinaison au niveau académique d’un engagement signé en 2022 entre le ministre de l’Éducation nationale d’alors Jean-Michel Blanquer et le PDG de Schneider Electric Jean-Pascal Tricoire. Elle « s’inscrit dans une continuité d’engagement local entre partenaire économique et communauté éducative afin de répondre plus efficacement aux enjeux d’orientation, de formation, d’emplois », décrivent les deux partenaires.
Outre la question de l’alternance et de l’insertion professionnelle, la collaboration entre les services de l’Éducation nationale et Schneider Electric veut aussi « participer à l’amélioration et à la promotion des formations technologiques et professionnelles, initiales et continues, dans la filière de l’énergie ». Le tout « en ayant une attention particulière à susciter des vocations chez les filles, par des actions de marrainage, découverte des métiers et de leurs parcours de formation associés ».
La signature de la convention entre l’Académie de Grenoble et Schneider Electric était précédée d’une table-ronde « Enjeux de la formation professionnelle, technologique, mixité », au sein du site grenoblois IntenCity de Schneider Electric. © Schneider Electric
Le « programme des actions locales 2022 – 2025″ prévu dans le cadre de la convention prévoit ainsi « des visites de sites ou des interventions Schneider » auprès des jeunes, le soutien au développement du campus des métiers Smart Energy Systems de l’Université Grenoble-Alpes, ou encore la mise en place d’actions de mentorat auprès de classes de troisième, « visant à faciliter aux collégiens et aux collégiennes la construction d’un parcours de formation scientifique, technologique ou professionnel ».
La convention comporte enfin une dimension internationale, les partenaires s’engageant à « accompagner les pays partenaires de la France dans leur mise en œuvre de politiques de formation professionnelle efficaces et visant à contribuer à l’amélioration de l’inclusion sociale et du développement économique local ». Ainsi, la collaboration « favorise l’ouverture à l’international des établissements de formation professionnelle et technologique français », ou l’accueil d’enseignants volontaires à l’étranger.