EN BREF – La Métropole de Grenoble a acté, lors du conseil métropolitain du 25 mars 2022, une subvention exceptionnelle pour financer des actions en Ukraine. Celle-ci vient s’ajouter aux mesures d’accueil et d’intégration des réfugiés qui entrent dans le cadre de programmes déjà en place depuis plusieurs années.
« Comme elle l’a fait pour d’autres crises humanitaires, en Syrie ou en Afghanistan, la Métropole mettra en œuvre une stratégie d’accueil d’urgence mais aussi dans la durée pour les réfugiés ukrainiens », a déclaré Christophe Ferrari en annonçant de nouvelles mesures exceptionnelles d’aide à l’Ukraine lors du conseil métropolitain du 25 mars 2022. La séance avait d’ailleurs démarré par une minute de silence en faveur du peuple ukrainien.
L’intercommunalité va ainsi agir « avec tous les moyens dont elle dispose ». Son objectif ? L’accès des personnes déplacées « à l’emploi, au logement, à l’éducation, la formation, la culture… ».
En effet, l’invasion de l’Ukraine par la Russie pousse, depuis le 24 février, nombre d’Ukrainiens à l’exil. Alors que le nombre de réfugiés dépasse les 4 millions, « plusieurs centaines d’entre eux sont déjà arrivés dans l’agglomération grenobloise ». Et, selon Christophe Ferrari, « presque un millier devraient arriver la semaine prochaine ». Une véritable crise humanitaire face à laquelle la Métropole s’est fortement mobilisée.
Des dispositifs dédiés à l’accueil et à l’intégration professionnelle des réfugiés
La Métropole est, de fait, déjà engagée en matière d’accueil des réfugiés. Le contrat territorial d’accueil et d’intégration (CTAI), signé avec l’État, vise à « améliorer la vie des primo-arrivants ». En principe, il permet d’accélérer leur intégration, en facilitant l” « accès à la formation linguistique, à l’emploi, au logement, à la mobilité, à la culture ou aux loisirs… » Dans ce cadre, un dispositif métropolitain, « Rising », est d’ailleurs dédié spécifiquement à l’intégration professionnelle des réfugiés.
Ces différents dispositifs, depuis 2020, ont permis de mobiliser plus d’un million d’euros « au bénéfice de plus de 800 réfugiés ». Et, deux ans plus tard, la Métropole s’enorgueillit du fait que « la moitié des personnes accompagnées par ces dispositifs (…) sont en situation d’emploi ou en formation, et beaucoup ont un accès stable à un logement. »
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