FLASH INFO – Sensibiliser et, au besoin, rap­pe­ler à l’ordre : tel était l’ob­jec­tif de l’o­pé­ra­tion sur le pla­teau de l’Arselle et au lac Achard ven­dredi 12 août. En pré­sence de l’Office natio­nal de la bio­di­ver­sité, la police muni­ci­pale de Chamrousse s’est assu­rée du res­pect de cet espace natu­rel sensible.

Le sec­teur du lac Achard est en effet fra­gile. Pour rap­pel, les bivouacs sont inter­dits sur le site du 15 juin au 15 sep­tembre. Tout comme sont inter­dits les feux, le ramas­sage des fleurs, les bai­gnades dans le lac Achard ou les chiens non-tenus en laisse. Il est encore recom­mandé d’ob­ser­ver les ani­maux avec dis­cré­tion, et de res­ter sur les sen­tiers pour ne pas déran­ger la faune et la flore.

Malgré l’in­ter­dic­tion de la bai­gnade, plus d’une soixan­taine de per­sonnes ont été sor­ties de l’eau du lac Achard durant l’été 2022. DR

Pourtant, depuis le 1^er juin 2022, selon les chiffres des « éco-comp­teurs », ce sont quinze bivouacs qui ont été recen­sés sur le site. De même que trois nou­velles places de feu (contre une soixan­taine en 2020). Chamrousse déplore encore la pré­sence de trop nom­breux bai­gneurs : plus d’une soixan­taine de per­sonnes ont été sor­ties de l’eau du lac Achard par le garde vert. Enfin, 85 chiens non-tenus en laisse ont été signalés.

C’est pour­quoi la police muni­ci­pale a pro­cédé à cette pre­mière inter­ven­tion, qui n’a cepen­dant occa­sionné aucune ver­ba­li­sa­tion. Mais a, tout de même, per­mis le rap­pel à l’ordre de trois groupes de bivoua­queurs. D’autres opé­ra­tions de police seront orga­ni­sées sur le site, pour­suit la muni­ci­pa­lité, « pour évi­ter les feux et autres com­por­te­ments inap­pro­priés qui dégradent le site »