FLASH INFO – Quelle est la situation de la variole du singe, ou « Monkeypox » en version originale, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes ? Si aucune donnée par département n’est disponible, indique l’Agence régionale de santé, des points de situation réguliers permettent de dresser une cartographie (relative) de l’état de l’épidémie dans les régions françaises.
À la date du 28 juillet 2022, ce sont ainsi 1955 cas de variole du singe qui ont été confirmés sur le territoire français. L’Île-de-France concentre la majorité des cas, avec 814 personnes. Suivie de l’Occitanie, avec 170 cas et, en troisième position, d’Auvergne-Rhône-Alpes avec 161 cas. À noter que la région de résidence n’est pas renseignée pour 406 personnes. Soit, tout de même, plus de 20 % des cas confirmés.
Le profil des personnes atteintes du virus ? En grande majorité des adultes de sexe masculin qui ont eu des relations sexuelles avec des hommes. « La plupart des cas interrogés déclarent ne pas pouvoir identifier la personne qui les aurait contaminés », note Santé publique France. Si les symptômes de la maladie sont pénibles, les complications restent rares. Seules 35 personnes ont ainsi été hospitalisées pour cause de variole du singe, et aucun décès n’est heureusement à signaler dans la région ni en France.
Pour tenter de prévenir une propagation plus massive de la maladie, une campagne de vaccination a été initiée, qui priorise « les personnes ayant des relations sexuelles multipartenaires fréquentes, les personnes en situation de prostitution et les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle ». La liste et les contacts des centres de vaccination régionaux sont à retrouver sur le site de l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes.