FOCUS - Face aux ascenseurs régulièrement hors service aux 1, 3 et 5 rue d'Auvergne à Echirolles, des locataires d'Alpes Isère Habitat réclament des dédommagements. Après une première proposition du bailleur social jugée "dérisoire", ceux-ci ont demandé, avec l'aide de l'Alliance citoyenne, un rendez-vous avec la directrice générale du groupe. Les premières discussions leur laissent entrevoir des solutions.
Il y a presque un an jour pour jour, l'Alliance citoyenne s'était déjà mobilisée pour dénoncer le problème des "pannes-prisons d'ascenseurs". Ce mardi 19 avril, les militants ont remis le couvert au siège social d'Alpes Isère Habitat (AIH) avec une quinzaine d'habitants des tours situées aux 1, 3 et 5 rue d'Auvergne à Echirolles.
Depuis trois ans, les ascenseurs y tombent régulièrement en panne, sans réponse de la part du bailleur jugée satisfaisante. Au terme de la manifestation, les habitants voulaient obtenir un rendez-vous avec la directrice générale, Isabelle Rueff.
"J'ai directement ramené le billet de 5 euros"
Les locataires voulaient symboliquement lui remettre des cacahuètes, en réponse à la proposition de dédommagement de 20 euros sur deux tours et de 5 euros sur la dernière pour les problèmes d'ascenseurs. Une proposition qui leur reste en travers de la gorge, comme l'explique Salima Bika. "Ce dédommagement, c'était une insulte pour moi ! J'ai directement ramené le billet de 5 euros. Je ne sais pas comment ils ont calculé."
Kheroufa abonde dans son sens. "20 euros alors que j’ai dû porter mon fils handicapé de 60 kilos tous les jours pendant un mois pour l’emmener à ses rendez-vous médicaux ? C’est un manque de respect, on va leur rendre leurs cacahuètes !" Si les revendications du groupe sont "au minimum à 300 €", les locataires en font plus qu'une affaire d'argent.
"Les ascenseurs tombent en panne un jour sur deux"
C'est ce qu'explique le porte-parole, Abdelali Hadad. "Quand notre famille veut venir chez nous, on a honte en vérité. Nos tours font 15 étages. Il y a des vieux, des enfants, des personnes handicapées… Et les ascenseurs tombent en panne un jour sur deux. On se retrouve prisonniers de l'immeuble", témoigne-t-il.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 52 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous