FOCUS - Visite surprise de l'Association des paralysés de France de l'Isère au local grenoblois des Républicains de l'Isère, puis de la permanence parlementaire du sénateur Guillaume Gontard, mercredi 9 mars 2022. Objectif? Dénoncer l'inaccessibilité de plusieurs locaux ou permanences politiques aux personnes en fauteuil. Une question que l'association compte poser dans le cadre du débat électoral, notamment aux candidats aux législatives.
"En tant que personnes en fauteuil, nous ne voulons pas être vues comme des citoyens uniquement le jour où l'on doit aller voter." Ce message, c'est Philippe Mariage qui le porte. L'élu au conseil départemental isérois de l'Association des paralysés de France, accompagné de ses collègues Chantal Vaurs, Victor Meneghel et Claire Cotte, a porté la parole des personnes en situation de handicap mercredi 9 mars à Grenoble.
Une mobilisation qui n'avait pas lieu qu'en Isère, mais sur l'ensemble du territoire national. Et qui s'inscrivait dans une démarche hautement politique, avec comme question centrale: quid des enjeux du handicap dans la campagne pour l'élection présidentielle, ou celles à venir des législatives? En Isère, l'APF a choisi de se pencher sur un problème précis: l'accessibilité des permanences des parlementaires et des partis politiques.
Une visite surprise aux Républicains et à Guillaume Gontard
Rien ne vaut une démonstration. C'est ainsi une petite délégation de personnes en fauteuil, accompagnée de membres de l'APF valides, qui s'est rendue par surprise dans deux locaux distincts : le local grenoblois des Républicains de l'Isère, place Paul-Vallier ; et la permanence parlementaire du sénateur Guillaume Gontard, rue Gabriel-Péri à Grenoble. Avec, à chaque fois, le même constat: les locaux ne sont pas accessibles.
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