FOCUS - À l'occasion de la Journée nationale des aidants familiaux, des acteurs concernés par le handicap se sont rassemblés place de Verdun ce 6 octobre 2021. Leurs points communs ? L'injustice ressentie vis-à-vis du Ségur de la santé et son “oubli” des métiers du handicap. Mais aussi, plus largement, la défense de l'accompagnement des personnes handicapées. Ce dans le contexte d'un manque criant de professionnels du médico-social et de l’aide à domicile contraignant les aidants familiaux à le compenser.
Professionnels du handicap, personnes handicapées, proches aidants, représentants d'associations du secteur médico-social... Ils étaient près de 300 à avoir répondu à un appel au rassemblement ce mercredi 6 octobre 2021 place de Verdun, à l'occasion de la 12e Journée nationale des aidants familiaux. Une journée placée cette année sous le thème de la lutte contre l'isolement de ces personnes prenant soin au quotidien d'un proche malade ou en perte d'autonomie.
« Devoir gérer l'ingérable », c'est ce que dénonçaient, sur place, professionnels du handicap, personnels d'associations et aidants familiaux pointant les démissions en masse et la pénurie de professionnels du médico-social et de l'aide à domicile. Une situation « inédite » ayant pour effet d'augmenter drastiquement les difficultés d’accompagnement des personnes handicapées. Tout particulièrement celles frappées d'un handicap intellectuel, psychique, d’autisme ou de polyhandicap. Résultat ? Les aidants familiaux se voient contraints de combler ce manque d’accompagnement « dont les carences perdurent et s'aggravent », dénoncent les professionnels.
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