FOCUS – Le Rassemblement national 38 et son responsable Alexis Jolly sont en ordre de bataille pour l’élection présidentielle, abordée comme une « campagne classique » quoi que résolument nationale. Marine Le Pen est désormais officiellement candidate, après avoir obtenu ses 500 parrainages, mais sans soutien de l’Isère, aucun maire ne lui ayant apporté sa signature.
« C’est une campagne classique que l’on mène. On a l’habitude, on est rodés », explique Alexis Jolly. Le responsable départemental isérois du Rassemblement national, porte-parole de Marine Le Pen sur la région Auvergne-Rhône-Alpes, n’aborde pas la présidentielle 2022 différemment d’une autre élection. La stratégie ? Occuper le terrain, au travers de tractages, d’affichages, « en centre-ville de Grenoble comme au fin fond de l’Isère ».
Pour cela, Alexis Jolly explique pouvoir s’appuyer sur une base d’un millier d’adhérents en Isère. Auxquels s’ajoute une centaine de militants. « On fait des actions le week-end, on est présents sur de nombreuses communes… La mobilisation est efficace », revendique-t-il. Et d’ajouter : « Beaucoup plus qu’elle ne l’était avant que j’en prenne la direction ». Message transmis à Thibaut Monnier, ancien responsable du RN 38… aujourd’hui rallié à Éric Zemmour.
Zemmour, même pas peur ?
Pas d’effet Zemmour au sein du Rassemblement national en Isère ? « Nous sommes parasités parfois par des gens qui prennent la tangente, font le choix d’aller vers un autre candidat, mais ce qui aurait pu être dramatique ne l’a pas été », assure Alexis Jolly. Qui ne manque pas de mettre en avant les 800 participants au meeting de Marine Le Pen, organisé le vendredi 18 février à Vienne.
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