FLASH INFO – « Le Pen et Zemmour ne sont pas les bienvenus en Isère ». C’est ainsi que des organisations syndicales accueillent la tenue de deux meetings d’extrême-droite sur le sol isérois. Le premier du Rassemblement national vendredi 18 février à Vienne, en présence de Marine Le Pen. Le second de Reconquête lundi 21 février à Domène, en présence de Jean-Frédéric Poisson.
Dans un communiqué commun, les syndicats CGT, Solidaires, FSU, CNT et MNL disent « refuser que notre département de l’Isère, terre de résistance contre l’Allemagne nazie, mais aussi riche des migrations […] deviennent le terreau des fascismes que ces nostalgiques du Pétainisme voudraient restaurer ». Et appellent « les travailleuses et les travailleurs à se mobiliser pour couvrir de [leurs] slogans leurs discours nauséabonds ».
Contre « les idées d’extrême droite qui véhiculent le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme, l’islamophobie, le patriarcat et la LGBTphobie », deux rassemblements sont organisés. À Vienne le 18 février, rendez-vous est donné au Champs de Mars à 18 h 30. À Domène le 21 février, c’est au parc Roger Reynier-Prat à 19 heures que les opposants à Éric Zemmour sont appelés à se retrouver.
Le rassemblement à l’occasion du meeting de Marine Le Pen mobilise également des associations comme Attac et la Ligue des droits de l’Homme, ou les partis EELV, France insoumise, PCF et PS. Qui invitent eux aussi à participer au « rassemblement citoyen ». En dénonçant « des candidats qui développent encore des idées de haine, de racisme, de peur pour capter des électeurs en détresse ».