FLASH INFO — Un inves­tis­se­ment pour « répondre aux nou­veaux enjeux envi­ron­ne­men­taux et socié­taux ». C’est ainsi que la société isé­roise Mathon, spé­cia­li­sée dans la vente en ligne d’us­ten­siles de cui­sine, décrit le renou­vel­le­ment de sa chaîne logis­tique basée à Chatte. Et ceci au tra­vers d’une nou­velle machine d’emballage « Box on demand ».

Le prin­cipe ? Une machine auto­ma­ti­sée qui réa­lise des car­tons d’emballages sur-mesure, en temps réel. Celle-ci détecte le volume des articles à envoyer, puis pro­cède à la coupe et à la pliure du car­ton une fois l’ar­ticle posé des­sus. Les éti­quettes pour l’ex­pé­di­tion sont à leur tour auto­ma­ti­que­ment col­lées, avant envoi au dis­tri­bu­teur. Le pro­cédé « per­met de trai­ter jusqu’à 3 000 colis par jour avec une capa­cité de mon­ter jusqu’à 7 à 8 000 colis par jour ».

La machine « Box on demand », réa­lise de manière auto­ma­ti­sée et sur-mesure l’emballage des articles sur la chaîne logis­tique de Mathon. © Michel Battaglia

En quoi une machine « Box on demand » est-elle bonne pour l’en­vi­ron­ne­ment ? « Nous fai­sons un grand pas vers la fin du sto­ckage des car­tons d’emballage de dif­fé­rents for­mats et l’utilisation de pro­duits de calage sou­vent com­po­sés de plas­tique », explique le direc­teur-gén­ral de Mathon Kuider Akani. Avant de résu­mer la démarche en une for­mule : « Moins d’emballage, moins d’empreinte car­bone et moins de car­tons jetés ».

Plus de 70 % des colis sont à ce jour trai­tés par la machine, avec l’am­bi­tion d’at­teindre les 85 %, les objets fra­giles ou « hors-gaba­rits » étant exclus de l’emballage auto­ma­tique. Le tout pour un inves­tis­se­ment qui s’é­lève à 1,5 mil­lions d’eu­ros. Et qui vient confir­mer la volonté de Mathon de « conti­nuer la crois­sance de son e‑commerce tout en ajus­tant son modèle de dis­tri­bu­tion ». Avec, en ligne de mire, le déve­lop­pe­ment de sa propre marque.