DÉCRYPTAGE – « Capitale verte », plan écoles, travaux de la Tour Perret, rénovation de gymnases, renouvellement urbain à Mistral, à la Villeneuve… Autant de démarches et projets, parmi d’autres, inscrits sur la feuille de route de la Ville de Grenoble pour 2022. Et que la collectivité devra financer dans un contexte économique et social tendu, en tâchant de contenir l’endettement qu’elle traîne depuis des années. C’est, néanmoins, plutôt confiant que l’adjoint aux finances Hakim Sabri a présenté le rituel rapport d’orientations budgétaires, ce lundi 8 novembre 2021, en conseil municipal.
Quels seront les grands projets de Grenoble en 2022 ? Comment la Ville va-t-elle boucler son budget ? Quelle est sa stratégie ? Voilà grosso modo les questions auxquelles Hakim Sabri, adjoint aux finances, a tenté de répondre, ce lundi 8 novembre, en s’appuyant sur le rapport d’orientations budgétaires de 83 pages. Un rapport qui, conformément à la loi des collectivités publiques, doit être présenté et débattu, dans les deux mois précédant le vote du budget.
Capitale verte et crise sociale au programme du budget 2022
L’année 2022 sera, d’abord, marquée par les projets liés au label « Capitale verte », a mis en exergue Hakim Sabri. « Au service de la ville et du territoire, cet événement sera le catalyseur des transitions. Sa visibilité et les moyens qu’il permettra de mobiliser permettront de nous engager ensemble dans nos défis communs », a étayé l’adjoint aux finances. Coût du projet ? 9 millions d’euros, dont 1,8 million d’euros pris en charge par Grenoble et le reste par ses partenaires.
Autre élément de contexte : la crise sanitaire devrait moins grever le budget de la Ville en 2022, a assuré l’adjoint. En revanche, la crise sociale semble partie pour durer. D’où la décision de la Ville d’augmenter de 8 % la subvention accordée au centre communal d’action sociale, soit 1,5 million d’euros supplémentaires, qui portent le budget du CCAS à 21 millions d’euros.
Cité par le rapport d’orientation budgétaire, l’Insee le confirme : les Grenoblois ne roulent pas sur l’or. 19 % d’entre eux vivent ainsi en-dessous du seuil de pauvreté et ils sont près de 48 % dans certains quartiers tels que Mistral Lys Rouge.
Une dette grenobloise tenace dans le budget 2022
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