FOCUS – Malgré la crise sani­taire, la Ville de Grenoble se féli­cite d’avoir su s’adapter à l’imprévu et d’avoir main­tenu ses pro­jets d’investissement. Mais, force est d’observer que les finances de la Ville ont été mises à mal : l’épargne nette fin 2020 a plongé dans le rouge.

Hôtel de Ville de Grenoble. Place Gre’net

La Ville de Grenoble a voté, lors du conseil muni­ci­pal du 14 juin 2021, son compte de ges­tion et son compte admi­nis­tra­tif de 2020¹Le compte de ges­tion est éta­bli par le tré­so­rier prin­ci­pal, et le compte admi­nis­tra­tif, par l’or­don­na­teur. Ils rendent compte des dépenses et recettes réa­li­sées lors de l’année 2020.. Une année émi­nem­ment mar­quée par la ges­tion de la crise sanitaire.

Le coût du Covid s’est élevé à 5 mil­lions d’eu­ros pour la com­mune et même « à 8 mil­lions si on ajoute les sub­ven­tions et les dépenses volon­taires », sou­ligne Hakim Sabri, l’adjoint aux finances. Des mesures de com­pen­sa­tion de l’État auraient été salu­taires, estime l’élu, pour requin­quer les finances de la Ville de Grenoble, comme celles de toutes les villes. Au lieu de cela, l’État n’a volé au secours que des acteurs pri­vés, déplore-t-il, fus­ti­geant ce deux poids, deux mesures.

Des inves­tis­se­ments stables mal­gré la crise