FLASH INFO — Pour sa sixième édition, la Biennale internationale d’art non-objectif de la Ville de Pont-de-Claix se veut exclusivement féminine. « Que des femmes… only women », proclame ainsi le titre de l’événement, visible aux Moulins de Villancourt jusqu’au 13 novembre.
« À un moment où la question de l’égalité femme-homme se pose au quotidien, cette exposition prend tout son sens et vient questionner notre relation à l’art et à la société en général », juge ainsi le maire de Pont-de-Claix (et président de la Métropole) Christophe Ferrari. Non sans saluer un « bouillon artistique [qui accueille] spectateurs et scolaires, professionnels et néophytes avec toujours la volonté farouche d’ouvrir les esprits et de susciter la curiosité ».
L’édition 100 % féminine répond aussi à une volonté de « rupture », ajoute le journaliste Philippe Gonnet dans la présentation de la Biennale. En décrivant des artistes « choisies sans que leurs oeuvres fussent choisies ». Autre caractéristique du rendez-vous, qui consiste à retenir des artistes « sur l’ensemble de leur oeuvre, par rapport à leur sensibilité », et les laisser libres de ce qu’elles souhaitent exposer.
En tout, dix-neuf invitée révèlent leurs oeuvres aux visiteurs de la Biennale, venues de France, de Chypre, de Russie, d’Australie ou encore des États-Unis. Autant d’artistes qui déploient leurs univers, dans un registre résolument contemporain, pour pousser dans leurs derniers retranchements les dimensions et la matière, entre représentations conceptuelles ou explorations des formes géométriques.