FLASH INFO – Des gendarmes de la brigade territoriale autonome (BTA) de Sassenage ont interpellé, lundi 4 octobre 2021, deux hommes âgés de 26 et 35 ans dans le cadre d’une enquête pour des faits de violences et de menaces contre deux de leurs collègues lors d’une intervention entre Seyssinet-Pariset et Fontaine.
Les faits remontent au 24 septembre 2021, vers 21 h 30, alors qu’une patrouille de deux personnels de la BTA de Seyssinet-Pariset recherchait des individus suspects ayant importuné des riverains. Tandis que les gendarmes poursuivaient leurs recherches en circulant à faible allure sur Fontaine, un scooter non plaqué était venu percuter l’avant de leur véhicule. Dans le choc, son conducteur, dépourvu de casque, était tombé par terre. Suite à quoi les militaires étaient intervenus rapidement pour lui porter secours.
En état d’ébriété avancé, l’homme s’était alors mis à hurler afin de rameuter du monde, non sans succès puisque une dizaine de jeunes avaient fini par encercler les gendarmes. L’un des individus avait même attrapé un militaire au niveau du cou avec son bras et lui avait porté plusieurs coups de poing, le temps que le conducteur du scooter puisse s’enfuir. Les deux militaires, victimes d’outrages et de menaces de mort, avaient alors fait usage de leur bombe lacrymogène pour se désengager.
Le plus jeune des deux suspects écroué en attente de son jugement
Le parquet de Grenoble avait confié l’enquête à la BTA de Sassenage. Appuyés par le peloton de surveillance et d’intervention de Grenoble, des gendarmes mobiles de Belley (Ain) et un maître-chien de Meylan, les militaires sont passés à l’action le 4 octobre 2021. Et ont interpellé deux suspects âges de 26 ans et 35 ans, rapporte Éric Vaillant, procureur de la République de Grenoble. L’un à son domicile, l’autre dans le centre-ville de Grenoble.
Défavorablement connus de la police et de la justice, selon le procureur, les deux mis en cause ont fait l’objet d’une garde à vue. « Celle du plus âgé a dû être levée pour incompatibilité ; il sera convoqué ultérieurement », a précisé Éric Vaillant. Le plus jeune, présenté en comparution immédiate, s’est vu placé en détention provisoire dans l’attente de son jugement prévu le 3 novembre 2021 pour des faits de « violences et menaces commis à l’encontre des gendarmes ».