FOCUS — Un retrait de poste d’agent au détriment de la sécurité des enfants ? C’est ainsi que l’Union de quartier Berriat, secondé par les parents d’élève de l’école Anthoard, analyse la disparition de l’agent chargé de sécuriser les entrées et sorties de l’établissement scolaire. Pour les uns comme les autres, la piétonnisation de la rue Anthoard ne justifie en rien cette suppression.
« On va dire les choses clairement : ils profitent de piétonniser ici pour faire des économies sur le dos de la sécurité des enfants ». Ainsi s’exprime Bruno de Lescure, président de l’Union de quartier Berriat-Saint-Bruno-Europole, face à l’école Anthoard de Grenoble. En cause ? La suppression par la Ville de Grenoble de l’agent chargé d’assurer la traversée de la route lors des entrées et sorties de l’école, dans la foulée de la mise en place d’une Place aux enfants rue Anthoard.
L’agent en question avait déjà été retiré une première fois, lors de la réouverture de l’école post-confinement, rappelle le secrétaire de l’Union de quartier Hervé Derriennic. Un courrier des parents d’élève avait débloqué la situation, et l’agent avait retrouvé ses fonctions quelques jours plus tard. Ce n’est pas le cas cette fois. Malgré un avis plutôt favorable au maintien de l’agent de la part des élus de Grenoble, durant une réunion organisée au mois de juin.
Un poste supprimé pour faire des économies ?
Pourtant, la piétonnisation de la rue Anthoard ne justifie en rien le retrait de l’agent, estime Hervé Derriennic. Les familles continuent de traverser la rue Abbé-Grégoire pour se rendre à l’école, avec le flux des voitures provenant du cours Berriat plus le double passage du tramway. « Ce n’est pas l’absence de quelques voitures qui arrivent par ici qui change fondamentalement la dangerosité », résume Bruno de Lescure.
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