FLASH INFO – Par une délibération du conseil municipal de ce 12 juillet 2021, la Ville de Grenoble a décidé d’apporter une participation financière « exceptionnelle » de 175 000 euros à Grenoble Habitat. Ce en vue de la réhabilitation de 32 logements locatifs sociaux de l’îlot nord de la cité de l’Abbaye.
Les travaux de réhabilitation vont donc démarrer dans la cité de l’Abbaye – aussi appelée les Volets verts – datant des années 1920, labellisée architecture contemporaine remarquable depuis 2003. C’est le bailleur social, constructeur et promoteur Grenoble Habitat qui assurera la maîtrise d’ouvrage de l’opération de réhabilitation de cette première tranche de travaux. Ces derniers concernent essentiellement deux bâtiments comptant 16 logements chacun, situés aux 1 – 3 place Riboud et 17 – 19 rue Marie Chamoux.
Cette opération de réhabilitation aura pour objet « la mise en valeur des caractéristiques patrimoniales des bâtiments » et « l’amélioration de leur confort », indique la Ville de Grenoble. À savoir, notamment, leurs isolations thermique et phonique, ainsi que l’agencement des différentes pièces de ces logements sociaux. Coût de l’opération ? Pas moins de 3 143 720 euros financés par Grenoble Habitat, l’État1 Via la prime à l’amélioration des logements à usage locatif et à occupation sociale (Palulos), Grenoble-Alpes Métropole et donc la Ville de Grenoble.
Une politique de rééquilibrage des logements sociaux pour favoriser la mixité sociale
Située dans un quartier prioritaire de la ville de Grenoble, la cité de l’Abbaye comprenait à l’origine 252 logements sociaux dans 15 bâtiments répartis en trois îlots organisés autour de cours plantées d’arbres. « Afin de favoriser la mixité sociale dans le quartier réhabilité, le logement social représentera désormais 35% des logements, soit 80 appartements », explique la municipalité.
Qui précise que cette politique de rééquilibrage de logement sociaux sur le territoire « est accompagnée d’une révision de 35% du taux de logements sociaux des futures opérations immobilières ». De même, « le seuil de déclenchement pour produire du logement social dans des opérations immobilières passe de 10 à 3 logements ».
Cette réhabilitation s’inscrit dans un projet urbain d’ensemble alliant, selon la Ville, « la préservation d’un patrimoine, à la fois architectural, urbain et social avec les exigences de confort et d’usages de la vie contemporaine des logements ».